Vi­rus dans l’air am­biant

Coronavirus et ventilation

Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, les autorités sanitaires ont élaboré des règlements et recommandations présentant des mesures d’hygiène pour freiner, voire empêcher la propagation et la transmission de la COVID-19. Pour compléter ces mesures, il est logique que les professionnels du bâtiment disposent d’une vue d’ensemble des mesures de protection pertinentes et utiles dans l’aménagement et l’exploitation des espaces intérieurs.

Data di pubblicazione
16-04-2021

Recommandations

De manière générale, pour être suffisante, l’aération ou la ventilation des pièces occupées doivent garantir les critères suivants : la concentration de CO2 ne doit pas dépasser 1400 ppm, ce qui correspond à la limite supérieure de la catégorie d’air intérieur INT 3 « air intérieur de qualité médiocre » dans la norme SIA 382/1 Installations de ventilation et de climatisation. Pour la protection contre la contamination par des virus, les spécialistes suggèrent de ramener cette limite en CO2 dans l’air ambiant à moins de 1000 ppm, voire 800.

État des connaissances

La concentration de gouttelettes et d’aérosols dans de l’air ambiant contaminé par des virus est la plus élevée entre 1 et 1,5 mètre de la source (environ la distance à ­laquelle se trouve quelqu’un qui parle ou chante). Elle diminue rapidement dès qu’il y a mélange avec le reste de l’air ambiant. Les études soulignent que le risque de contamination par des aérosols existe en particulier dans les pièces intérieures mal ventilées. Si les par­ticules ne sont pas évacuées, la concentration d’aérosols augmente dans l’air ambiant. On peut par ailleurs supposer qu’il existe une bonne corrélation entre la teneur en ­aérosols et la concentration en CO2. Bien que les aérosols ne contiennent pas tous des virus, il est possible d’évaluer, à l’aide d’appareils de mesure du CO2, si la concentration d’aérosols propre à une pièce spécifique est potentiellement dangereuse. Toutefois, des mesures de ventilation efficaces peuvent réduire le risque de transmission par aérosols mais uniquement dans une zone de contact supérieure à 1,5 mètre. Lorsque la distance à la source est faible, le risque dominant reste celui d’une transmission par gouttelettes.

Cet article a été publié dans «Coronavirus et ventilation» des séries transfer.

 

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