Nou­veaux bâ­ti­men­ts sur le si­te de Ro­che

Pour la planification et la construction des nouveaux ­bâtiments de F. Hoffmann-La Roche à Bâle, le maître d’ouvrage et le planificateur général s’appuient sur l’expérience acquise lors de la réalisation du Bâtiment 1, notamment en matière de recours au BIM.

Data di pubblicazione
10-11-2020

F. Hoffmann-La Roche projette et réalise plusieurs nouveaux édifices sur son site de Bâle : la tour de bureaux «Bâtiment 2» et un nouveau centre de recherche et de développement. Un local à vélos et un parking souterrain seront réalisés sous les quatre bâtiments du centre de ­recherche, qu’une «avenue» relie au rez-de-chaussée.

Drees & Sommer Schweiz soutient F. Hoffmann-La Roche en tant que planificateur général pour la mise en œuvre des projets BIM.

Répartis en catégories en tenant compte de la planification du Bâtiment 1 déjà réalisé, les objectifs du projet ­Bâtiment 2 servent de ligne directrice à la ­planification : adoption des concepts du Bâtiment 1, concepts de planification simples et robustes, fonctionnalité, mise en œuvre des plans d’urbanisme, optimisation des accès aux bâtiments, grande efficacité d’utilisation des surfaces et flexibilité.

Au début des projets, les priorités et les objectifs de la planification numérique ont été définis dans le cadre d’ateliers avec le maître d’ouvrage, avant d’être progressivement développés au fil des phases de planification. Disposant initialement, en 2015, de connaissances très rudimentaires en matière de BIM, les planificateurs comme les maîtres d’ouvrage n’ont depuis lors cessé de développer leur savoir-faire, jusqu’à disposer ­aujourd’hui de compétences approfondies dans le domaine. Les processus et le contenu (géométrique et alphanumérique) des modèles développés avec les participants au projet ont été consolidés du côté du maître d’ouvrage et des standards ont pu en être dérivés. Bon nombre de ces exigences et spécifications ont déjà été intégrées aux normes de travail et aux documents d’appel d’offres des maîtres d’ouvrage, et servent désormais de base de planification aux futurs projets. L’examen rétrospectif des processus initiaux et des cas d’utilisation a permis d’évaluer la nécessité et la pertinence des différents aspects, afin d’optimiser les processus qui l’exigeaient, notamment en termes de collaboration, de processus d’approbation, de respect des délais, d’efficacité et d’assurance qualité.

Les aspects suivants ont ainsi été pris en compte lors de la mise en œuvre du BIM dans les projets, ou ont servi de lignes directrices pour la planification numérique:

  • mise en place de l’environnement du projet (ownerBIM) et définition des échanges de données et des processus d’échange (définition des « data drops » et coordination du processus de planification numérique);
  • mise en place des processus BIM en coordination avec les planificateurs spécialisés et le maître d’ouvrage, notamment les processus d’assurance qualité, mais aussi création et actualisation du plan d’exécution BIM (BEP) pour les différentes phases du projet ;
  • définition et mise en place de processus de collaboration numérique, incluant des rapports numériques de performances des participants aux projets, des contrôles d’avancement, etc.;
  • préparation du Information Delivery Manual (IDM) pour les phases de planification concernant les exigences d’attributs des différents corps de métiers et composants, définition des dates de livraison, définition des auteurs, etc. et développement d’une base de données centrale de projets modèles ;
  • calcul des quantités par modélisation pour l’élaboration du cahier des charges;
  • processus d’assurance qualité, notamment en ce qui concerne la qualité des modèles géométriques et alphanumériques (LOG et LOI), sur la base des règles de modélisation définies par l’équipe de projet.

Grâce à ces mesures, la planification numérique a été dotée de bases solides. Les données générées dans la phase de planification et de mise en œuvre du projet seront ainsi mises à disposition pour ­l’exploitation ultérieure et la gestion des installations.

Deux aspects des méthodes de pla­nification numérique ont notamment été perçus comme une valeur ajoutée par les participants.

Collaboration efficace en matière de BIM

Une approche cohérente de la collaboration BIM permet d’optimiser l’efficacité du processus de planification. Ainsi, dès les sessions de coordination numérique, la gestion des tâches et la consignation des collisions sont effectuées au sein
des modèles. D’autre part, la communication basée sur le cloud exclusivement via les outils de collaboration améliore la transparence et la traçabilité des points de coordination.

Démarche de planification modulaire

Une planification prédéfinie à base de modules permet un meilleur contrôle de la complexité associée à l’utilisation des bâtiments. Dans cette optique sont créés des modules, c’est-à-dire des unités fonctionnelles récurrentes, qui constituent
la base de toutes les disciplines de plani­fication. Les composants individuels plus petits sont standardisés, ce qui permet de réduire les efforts de planification, de modélisation et d’attribution. L’assemblage de composants standardisés au sein de modules permet un degré élevé de personnalisation et de diversité de configuration des besoins des utilisateurs.

Cet article a été publié dans le deuxième numéro spécial "BIM - Reality Check". Vous trouverez de nombreux autres articles sur ce sujet dans notre dossier numérique.

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