Biennale d’architecture

Reconnu internationalement comme l’une des références architecturales, le Brésil a toujours exporté avec prospérité son versant constructif et matérialiste. A Venise, les curateurs du pavillon national prennent le contrepied de ce discours.

Suivant l’influence culturel qui a fait de la Grèce le pôle d’enseignement plus important du monde antique, THE SCHOOL OF ATHENS est une recherche autour des espaces dédiées à l’apprentissage et la transmission du savoir.

Dans l’entretien qu’il nous a accordé à Venise, l’architecte indien Rahul Mehrotra - lauréat de la mention spéciale pour son intervention Soft Thresholds-souligne l’importance des seuils symboliques et physiques dans l’élaboration d’espaces libres. Il porte également un regard enthousiaste mais critique sur les biennales, trop retrospective alors qu’elles devraient permettre de questionner le présent pour imaginer un futur meilleur.

Le pavillon égyptien, intitulé énigmatiquement «Robabecciah, the informal city» est le seul représentant du continent africain, grand absent de la Biennale de Venise.

A côté des expériences spatiales de toutes sortes qui marquent la Biennale 2018, le pavillon du Japon fait figure d’exception. En réunissant une quarantaine de dessins relevant d’une «ethnographie architecturale», la commissaire principale Momoyo Kaijima (Bow-Wow) en collaboration avec Laurent Stalder et Yu Iseki, donnent une définition de ce savoir bien spécifique que l’architecte peut employer pour porter un regard critique sur son environnement.

Cette biennale a soulevé beaucoup d’interrogations et les quatre rédactions d’espazium dépêchées sur place ont porté un regard plutôt critique sur celle-ci.

En mettant en scène nombre de beaux objets incarnant de beaux ouvrages, la Biennale 2018 signe avec un conservatisme assumé le retour en grâce de l’Architecture. Délivrée de la dimension sociale et engagée de l’édition précédente, elle s’est aussi délestée de sa portée visionnaire.

Rares sont les projets aux teintes politiques présentés lors de cette édition de la biennale. Parmi eux, nous comptons la proposition des architectes TRAUMNOVELLE pour la Belgique

Finaliste du concours pour le pavillon suisse à la Biennale d'architecture de Venise 2018, nous retrouvons Charles Pictet qui présente sa proposition «outlaw» et élargit la discussion autour de l’intérêt général et l’influence actuelle des biennales d’architecture.

En 2006, Patrick Bouchain et son équipe ont transformé le pavillon d’exposition français à Venise, en pavillon habité. Douze ans plus tard, un groupe d’architectes influencé par cette expérience a réinvesti les lieux sous un prétexte similaire: présenter l’évolution de ce manifeste urbain.

Invité à participer à FREESPACE, le Centre d’architecture et de design suédois ArkDes présente «Freestanding», une installation qui explore trois porches de trois des édifices religieux de l’architecte suédois Lewerentz

Peter Zumthor a été invité à participer à l'exposition principale de la 16e Biennale d'architecture de Venise. Nous l'avons rencontré au milieu de ses maquettes où il répond à nos questions sur le rôle et l'importance des biennales, et nous livre son interprétation du thème «FREESPACE».

Une série d'entretiens réalisés à la 16e Biennale d'architecture de Venise sur l'influence et le rôle de ces grands événements.

Le lion d’or, la plus haute distinction à la Biennale d’Architecture de Venise décernée au pavillon suisse, récompense une installation critique, à certains égards déstabilisante, sur la normativité de l’habitat.

C’est avec des impressions positives, voire enthousiastes, que quelques membres du Comité de la SIA sont revenus de la Biennale d’architecture de Venise.

Avec un regard optimiste mais réaliste, les architectes Carlos Quintans et Iñaqui Carnicero ont conçu l’exposition pour le pavillon espagnol «Unfinished»

Le pavillon grec fait preuve d’un authentique esprit de renouveau.

Les migrants, thème transversal majeur de la 15e Biennale d’architecture de Venise.

Construire et déconstruire intégralement une cité pouvant accueillir plusieurs millions de pèlerins en quelques mois: c’est le défi auquel étaient confrontés les organisateurs de la Kumbh Mela à Allahabad en 2013.

Par sa sophistication formelle et parce qu’il ne fait pas étalage de réalisations nationales exemplaires, le pavillon anglais retient l’attention.

Editorial de Christophe Catsaros du 13-14/2016

Pour répondre à l’intitulé de la Biennale d’architecture «Reporting from the Front», le champ de bataille proposé par le pavillon espagnol – primé du Lion d’or – est celui du développement de l’architecture ibérique dans le contexte post bulle immobilière.

Le pavillon portugais propose une exposition monographique sur Alvaro Siza à travers le prisme de ses rencontres vénitiennes et plus spécifiquement avec Aldo Rossi.

Le monde ne manque pas de territoires en crise, que les architectes de la Biennale ont entrepris d’investir. Entre bidonvilles et zones rurales reculées, exotisme des territoires lointains et banalité du quotidien, chacun choisit son camp.

«Cette réalisation ne véhicule pas de message, aucune fonction ne lui est attribuée. Ce n’est pas un objet de démonstration. Incidental Space offre aux visiteurs une expérience spatiale».