Bien­na­le so­no­re #1 – Con­strui­re en ter­re au Ni­ger et au Sé­né­gal

L’atelier masōmī, fondé en 2014, est une agence nigérienne qui connaît un développement intéressant en Afrique centrale et de l’Ouest. Depuis 2022, sa fondatrice Mariam Issoufou Kamara enseigne à l’EPF Zurich (Chair of Architecture Heritage and Sustainability) ses méthodes de construction durable, qui reposent en partie sur la terre crue, que ce soit en adobe, en pisé ou sous forme de blocs de terre compactée.

Data di pubblicazione
06-07-2023

La conversation évoque les enjeux de la filière terre au Niger et au Sénégal, dans un contexte où de plus en plus de clients de l’atelier masōmī s'intéressent au matériau terre, notamment pour les importantes économies d’énergie qu'il laisse envisager. Mariam Issoufou Kamara décrit les trois projets exposés à la Biennale, en cours de réalisation au Niger et au Sénégal.

-> Capsule sonore Mariam Issoufou Kamara

En conversation
Mariam Issoufou Kamara, atelier masōmī, Niamey, Niger

En exposition
Atelier Masōmī, vidéos, dessins et maquettes (Section Force Majeure, Pavillon Centrale)

Description
Pour pratiquer l’architecture dans un contexte de pénurie, de climat extrême et de vulnérabilité économique, l’atelier masōmī s’appuie sur le processus pour mettre en avant les récits locaux, en traduisant les identités dépossédées et l'histoire en forme architecturale. Cette approche est appelée Process.

L’exposition de l’atelier masōmī met en avant les processus, les récits et les idées qui sont au cœur de leur travail. Leur situation à Niamey, au Niger, les caractéristiques écologiques, économiques et culturelles de ce contexte, et l’effacement de la conscience publique des techniques de construction traditionnelles, tout cela fournit un laboratoire à partir duquel nous pouvons faire une architecture réfléchie, qui s'inspire du passé tout en innovant vers l’avenir.

À travers des maquettes, des vidéos et des plans dessinés à la main, Process est un voyage dans un laboratoire du futur à Niamey. En choisissant de dessiner elle-même les plans sur les murs, Mariam Issoufou Kamara s'inscrit dans la narration du thème de cette année, attirant l'attention sur la complexité dans la simplicité et la légèreté sur la terre. (Traduction du texte de présentation de la biennale de Venise)

Articoli correlati