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Les récentes crues en Valais remettent en cause la décision du Conseil d’État valaisan de revoir le projet de la troisième correction du Rhône, jugé « disproportionné » par un rapport d’expert en immobilier de mars dernier. Philippe Morel, rédacteur en chef adjoint de la revue Tracés, réagit dans l’éditorial du numéro de juillet.

Pour fêter les vingt ans de son agence (Ingphi), et avec le soutien de ses collaborateur·ices, Philippe Menétrey s’offre un ouvrage présentant 64 ponts sur le Rhône et ses affluents en Suisse.

La refonte du supplément ECO de Minergie fin 2023 a fait progresser ce label pour qu’il soit mieux en phase avec les enjeux et les attentes de la profession en matière de construction durable. Il se veut aussi plus clair, plus flexible et plus incitatif pour l’économie circulaire.

La Haute école spécialisée bernoise (BFH) a développé un site internet qui présentera, d’ici à la fin 2024, plus de 400 constructions en bois réalisées au cours des 600 dernières années. Truffée de plans et d'images de construction, la collection servira d'encyclopédie numérique et plateforme de référence en la matière.

Fin 2023, le Conseil fédéral a adopté le nouveau plan d’action sur la culture du bâti afin d’améliorer la qualité des processus de planification et de construction en Suisse. Entretien avec Oliver Martin de l’Office fédéral de la culture qui soutient qu'une culture du bâti de qualité va bien au-delà de la construction de beaux édifices précurseurs.

Mais quels parents oseraient envoyer sciemment leurs enfants jouer dans une infrastructure de béton abandonnée? Ceux d’Aproz (VS) pardi! En 2023, le village s’est doté d’une place de jeux aménagée dans un bassin d’épuration à ciel ouvert. Un site audacieux, proposé par le bureau En-Dehors, qui offre à cet ouvrage une seconde vie inattendue.

Sur la rive sud du lac d’Uri, de nouvelles îles et zones d’eau peu profonde ont été créées au début des années 2000 à l’aide de matériaux d’excavation provenant des chantiers du Gothard et de l’Axen. Ces travaux ont favorisé la biodiversité végétale et animale. Un deuxième remblayage doit maintenant s’inscrire dans la continuité de ce succès.

Capter l’eau du Léman à 45 m de profondeur pour chauffer et refroidir Genève au moyen d’un réseau hydrothermique de 30 km de longueur, telle est l’ambition du projet GeniLac. Focus sur la conception structurale et la construction de la station d’échange du quartier Quai Vernets.

Lors du salon aqua pro, qui s’est tenu à Bulle en février dernier, le Groupement romand des exploitants de stations d’épuration des eaux (GRESE) a organisé un séminaire dédié aux micropolluants. Ces substances actives dans l’environnement déjà à de très faibles doses sont le grand chantier du moment pour les professionnels de l’épuration des eaux. À cette occasion, TRACÉS s’est entretenu avec Philippe Koller, président du GRESE.

Le site de bluefactory, à Fribourg, est le théâtre d’une expérience intéressante: transformer l’infrastructure industrielle de l’ancienne Brasserie Cardinal en corps d’éponge. Au-delà de la gestion intégrée des eaux, le projet Sponge City vise également à valoriser énergétiquement et par divers procédés de traitements innovants les eaux du site.

Depuis 1997, tous les cinq ans, Lausanne Jardins tâche de «bouger les lignes» sur des questions liées au paysage en organisant une manifestation grand public. Cette année, elle déconstruit les mécaniques des trois cycles de l’eau et ne craint pas de mettre le doigt dans l’engrenage.

Une rivière au cœur de Lausanne? C'est la proposition – tout à fait réaliste – du collectif Affluent, présentée dans l'éditorial de juin de TRACÉS.

Dans le cadre d’un travail de master en sciences et ingénierie de l’environnement, des chercheurs de l’EPFL et des ingénieurs de Gruner ont développé une approche méthodologique pour évaluer, à partir de deux paramètres géométriques simples, le potentiel de renaturation d’un delta.

Un atelier de prototypage dans lequel les étudiant·es expérimentent le projet et sa mise en œuvre à l’échelle 1:1 avec de vrais matériaux. Voilà ce que la filière d’architecture de la HEIA-FR a mis en place depuis 2016 avec l’atelier PopUp.

Après une quinzaine d’années d’application réussie, l’ensemble des normes «tunnels» a fait l’objet, au cours des dernières années, d’une révision systématique qui a conduit à leur actualisation lorsque celle-ci était nécessaire. Après la SIA 197/1 en 2019, ce sont les normes SIA 197, SIA 197/2, SIA 198 et SIA 118/198 qui ont été publiées fin 2023 dans leur version révisée.

L’augmentation de la fréquence des averses de grêle accompagnées de gros grêlons nécessite une révision du chapitre «Grêle» de la norme SIA 261/1 «Actions sur les structures porteuses – Spécifications complémentaires». Adoptant une approche simplifiée et basée sur le risque, cette révision vise à encourager un mode de construction durable.

En choisissant de concentrer l’urbanisation nouvelle dans quelques secteurs ciblés et de protéger strictement le reste de son territoire, la Municipalité de Renens propose dans son futur PACom sa propre interprétation du «développement vers l’intérieur» promu par la LAT 1.

Jusqu'au 15 juin, Engineers4Europe mène un sondage auprès des ingénieures et ingénieurs actuels et futurs. L'objectif est de collecter des données sur les défis d'aujourd'hui et de demain, dans la perspective de formuler une «European Engineering Skills Strategy».

Rihla est le titre que les architectes Mounir Ayoub et Hicham Bou Akl donnent à leur projet dont l’objectif est de décrire et de donner à voir au travers de textes, de maquettes et de photographies, les paysages de la ville arabe contemporaine pour en comprendre la forme et la genèse. La première rihla s’est déroulée en 2023 à Tunis.

Découvrez plus de 30 travaux de bachelor dans notre dossier vidéo dédié au prix Best of Bachelor. Trois anciens lauréats partagent également leurs témoignages sur leurs parcours post-études.

Le parc des Minoteries à Genève, réalisé par l’atelier apaar au cœur du célèbre complexe résidentiel des années 1970, incite à la réflexion à travers un programme apparemment simple – six bacs de plantation et trois pergolas – sur les potentialités du réemploi comme méthodologie de projet.

C’est fait: après plus d’un an de travail collaboratif, la VTT a trouvé sa forme quasi définitive. Si le document est finalisé, le processus partenarial qui a fait l’originalité de la démarche a-t-il pour autant vocation à s’éteindre? Non, car la collaboration de tous les acteurs reste la condition nécessaire à la mise en œuvre de la vision territoriale.