David Fässler

À mesure que la société vieillit, les exigences posées en matière d’habitat évoluent. Les Suisses sont une majorité à vouloir passer leurs vieux jours à leur domicile. En se penchant sur notre parc immobilier, on mesure toutefois l’ampleur de l’écart entre désirs et réalité.

L’enquête conjoncturelle menée par le KOF durant l’été 2017 confirme la robustesse des bureaux d’études suisses. Près de la moitié des entreprises interrogées font état d’une bonne marche des affaires, quelque 45 % la jugent satisfaisante.

D’après les enquêtes conjoncturelles menées par le Centre de recherches conjoncturelles de l’ETH Zurich (KOF) en avril 2017, la marche des affaires des bureaux d’étude continue de s’améliorer.

Le Brexit n’a pas fragilisé la situation des affaires en Suisse, qui demeure stable.

L’économie suisse n’a pas encore digéré toutes les répercussions de la force du franc. Pour la plupart, les bureaux d’études ne s’en disent toutefois pas affectés, mais les architectes se montrent plus confiants que les ingénieurs.

L’abandon en janvier du taux plancher du franc face à l’euro demeure le sujet économique le plus débattu en Suisse. Le secteur des études pour la construction ne s’en montre pour l’heure pas affecté, avec une marche des affaires qui reste stable.

La politique monétaire a connu un séisme le 15 janvier à 10?h?30. A la surprise générale, la Banque nationale suisse (BNS) a mis fin au cours plancher de l’euro par rapport au franc – une mauvaise surprise pour certaines branches économiques.

Les perspectives d’affaires dans la branche des études pour la construction demeurent bonnes et dans les mois à venir, architectes et ingénieurs n’anticipent pas de fluctuation marquée de la demande.

Le résultat d’un sondage de la SIA auprès de la branche suisse des études et de la planification pour la construction indique que celle-ci reste tributaire du recrutement de spécialistes à l’étranger.