Au PAV: pour ou contre le PLQ Acacias 1?
Votation PLQ Acacias 1 - Analyse
Le référendum du 18 juin 2023 en ville de Genève cristallise les tensions, entre réponse aux besoins en logements par un projet urbain d'envergure métropolitaine et défiance vis-à-vis d'un modèle de développement qui ne serait pas à taille humaine.
Le 18 juin 2023, les habitants de la ville de Genève sont appelés à se prononcer pour ou contre le préavis favorable de la Ville au plan localisé de quartier (PLQ) Acacias 1, l'un des secteurs du méga-projet de transformation de la zone industrielle du PAV –secteur Praille-Acacias-Vernets sur les communes de Genève, Lancy, Carouge– en quartiers mixtes, porté par le Canton1. Ce référendum n’est que le dernier avatar d'une série de votations qui viennent mettre des bâtons dans les roues de la politique de densification de l’État genevois.
Acacias 1, la ville continue
Situé au nord du PAV, le projet de PLQ Acacias 1 s'inscrit dans un triangle délimité par la route des Acacias, la route des Jeunes et la rue François Dussaud2. Ces 16 hectares appartenant à 87% à l’État, le reste à la Caisse de pension de l'État de Genève (CPEG), sont aujourd'hui entièrement dévolus aux activités: entrepôts, ateliers, bureaux, garages, concessionnaires.
Le futur PAV, tant dans sa programmation que dans sa forme urbaine, a dès l'origine été envisagé comme une extension du centre-ville, aussi animé et intense. À Acacias 1, cette vision de ville dense, d'urbanité métropolitaine, se décline dans un quartier mixte de 2230 nouveaux logements majoritairement à vocation sociale3 et 1500 nouveaux emplois –bureaux, artisanat, commerces implantés dans les socles des bâtiments– tout en maintenant certaines activités. L’ensemble du quartier sera sans voiture (ratio: une voiture pour quatre logements), remisées dans des parkings souterrains, avec des objectifs de pleine terre et de végétalisation. Autour de la Drize remise à ciel ouvert se déploiera un espace public linéaire.
Le projet a déjà fait l'objet de deux PLQ. La première version (Fischer Montavon architectes-urbanistes, 2015-2021) n'a pas convaincu la Ville de Genève lors de l'enquête publique: manque d'espaces publics, effet canyon des nouveaux bâtiments autour de la Drize découverte, trop de tours, trop de stationnements pour les voitures, pas assez pour les vélos, des gabarits de 30 mètres appliqués de façon trop générique.
Sur la base d'un programme sensiblement identique mais moins dense (environ 9% de m2 de SBP en moins), une seconde version a été élaborée par l'atelier Bonnet4, qui propose une vision plus précise et plus sensible, celle de la «ville de la continuité». Elle s'inscrit dans les tracés, les mesures et la densité de la ville classique –la même que celle du quartier de Plainpalais qui jouxte Acacias 1– et puise ses références dans des ensembles et objets genevois connus, qu'elle réinterprète. Ainsi le projet de PLQ s'organise-t-il en îlots entrouverts de formes et gabarits variables, un cœur de quartier où les bâtiments s'étagent de 3 à 6 étages, autour d'une place centrale de surface équivalente à la partie piétonne de la place des Alpes aux Pâquis. Sur la route des Jeunes, un front bâti protège l’intérieur du quartier (contrainte OPAM) et accueille un parking et des activités. Plusieurs immeubles de grande hauteur (trois tours de 50 m, une de 90 m et une de 64 m) hébergent des logements sur un socle d'activités. L'espace public autour de la Drize est élargi5.
Le projet est également conçu par pièces urbaines, périmètres opérationnels indépendants les uns des autres, calés sur la structure foncière existante pour rendre possibles les cohabitations entre nouveaux projets et activités existantes pendant la durée de la mutation qui s'étendra sur plusieurs (dizaines d')années.
Si le PLQ est un outil comptable qui répartit et localise des droits à bâtir, celui d'Acacias1 n'est pas qu'une simple mise en forme du programme surfacique posé par la loi PAV et des contraintes urbanistiques. C'est un projet urbain qui développe un esprit, celui de la ville de la continuité, et tente de régler avec finesse la densité. On reconnaît l'approche de l'atelier Bonnet, son travail sur les mesures et les références, et on connaît la qualité –urbaine, architecturale, constructive– de ses réalisations, qu'on pense à l'école de Chandieu ou au quartier Belle-Terre à Thônex.
L'évolution du projet entre sa première et sa deuxième version –moins de tours, une plus grande place publique, une emprise élargie autour de la Drize entre autres–, si elle a été accueillie favorablement par la Ville de Genève, n'a pas suffi à convaincre les tenants d'une «ville à taille humaine».
De quoi la densité est-elle le nom?
En mai 2022, après qu'ils aient déposé au Service des votations les signatures ouvrant la voie au référendum contre ce projet de PLQ, les membres du Collectif des associations d'habitant.e.s et de quartiers (CAHQ)6 posaient devant les photographes sous l'étendard «Droit au logement, droit à la ville». Ces opposants de la première heure, déjà mobilisés contre le projet de la caserne des Vernets avec le slogan «Pour un projet à taille humaine», dénoncent un urbanisme au profit des promoteurs, une surdensification mais pas assez de logements, trop de bureaux, de surfaces commerciales chères et de démolitions, pas de parc de quartier, des équipements publics insuffisants et un déficit de débat public7.
Leurs griefs portent entre autres sur les formes et les mesures du projet, à l'origine d'un urbanisme perçu comme trop dense: rues trop étroites, bâtiments trop hauts, cours étriquées. Cette critique révèle l'un des enjeux de la votation: c'est quoi la densité ? D'un côté, il y a les chiffres de la densité «objective»8, de l'autre, la perception de la densité, difficile à appréhender par les plans, les axonométries et les renders du PLQ. Pour tenter d'approcher plus précisément ce que serait la densité d'Acacias 1, ces documents ont été enrichis de planches comparatives, visibles dans l'exposition consacrée au PLQ au Pavillon Sicli : îlots, rues, places et tours projetés sont mis en regard d'espaces genevois existants de surfaces/hauteurs/largeurs similaires. On y constate par exemple que la proportion de surface bâtie par rapport à la surface non bâtie dans le PLQ Acacias 1 (36% contre 64%) est bien supérieure à celle du quartier des Pâquis (52% contre 48%).
Quelle ville on veut?
À l'appui de ses arguments, le CAHQ a produit en mai 2022 plusieurs documents graphiques9: simulations d'ombres et d'ensoleillement sur le projet à différentes périodes et heures de l'année (il y aurait trop d'ombres portées), coupe sur la Drize (l'effet canyon serait toujours là) et proposition d'aménagement alternative. Cette dernière entend démontrer la possibilité de créer le même nombre de logements avec plus de surfaces dédiées aux équipements publics, un parc, des bâtiments moins hauts et moins de bureaux. Contre les îlots du projet de PLQ, elle dessine des barres de gabarits identiques (24m+attique), à bonne distance les unes des autres, au milieu d'espaces ouverts.
Posture risquée, cette proposition, maladroite sur la forme comme sur le fond (le compte de logements n'y est pas puisqu'une partie sont construits le long de la route des Jeunes, ce qui est interdit aujourd'hui par la contrainte OPAM), sera sévèrement taclée en retour par l'État et les milieux professionnels, FAI et FAS en tête, qui intenteront aux opposants un procès en crédibilité: «Projet alternatif bricolé sur un coin de table en un mois», «retour en arrière, à la périphérie, à la table rase», «vision datée de l'urbanisme», «cité dortoir »10. De fait la contreproposition témoigne d'une vision assez nostalgique de la modernité, plus résidentielle, plus périphérique, braillardienne (les opposants citent en référence les îlots ouverts de Montchoisy aux Eaux-Vives, Braillard, Vial, 1927) –une certaine idée de la ville, peu raccord avec l'intensité métropolitaine voulue par les artisans du PAV. Elle se révèle surtout moins riche spatialement que le projet de PLQ, qui, avec ses rues et ses îlots, déploie de multiples situations urbaines (places, cours, passages, activités en rez-de-chaussée, gabarits divers, perspectives). Le bras de fer entre artisans et opposants illustre aussi deux visions antagonistes de l'écologie : l'une, nostalgique des années 1960, qui survalorise la nature aux dépens de la ville, et l'autre, des années 2000, plus froidement rationnelle, qui mise sur la densification dans l'existant pour stopper le mitage et la destruction des paysages. Les référendaires n'ont finalement pas versé cette pièce peu convaincante au dossier.
Derrière l'argumentaire et ses maladresses, les opposants, qui pour la plupart ne sont pas contre la transformation du PAV mais interrogent la manière de le faire, expriment des craintes légitimes, que certains projets récents viennent alimenter. Les monolithes tertiaires de Lancy-Pont Rouge (CFF immobilier) et du Campus Pictet de Rochemont (Banque Pictet, en construction) ou le projet Quai Vernets qui fait table rase de l'ancienne caserne pour construire 1500 logements avec un indice d'utilisation du sol élevé (2,96), questionnent en effet autant sur la densité que sur les hauteurs, les îlots de chaleur, la proportion de bureaux aux dépens de l'habitat ou les démolitions. Les récents projets de loi portés par la nouvelle majorité parlementaire de droite pour doubler le nombre d'appartements en PPE dans le PAV (24% contre 12% actuellement)11 montrent également que la vocation sociale affirmée par la loi PAV de 2018 ne tient qu'à un fil...
Dialogue de sourds
Le 18 juin, les habitants de la ville de Genève devront donc dire «oui» ou «non»12 au projet de PLQ. En attendant, chaque camp avance ses pions avec –c'est le jeu– la mauvaise foi et la démagogie inhérentes à ce moment particulier de la vie démocratique suisse qu'est la votation : un quartier «vert, durable, pour tous» du côté des artisans du projet, «trop dense, trop bétonné, pour les riches» du côté des référendaires, chacun se renvoyant la balle, méchants capitalistes contre gauchistes irresponsables. Un dialogue de sourds dont le référendum marque le climax mais sans doute pas la résolution.
Entre ces deux postures caricaturales, d'autres tentent de se faire une place dans l'espace médiatique, comme celles du Groupement des coopératives d'habitation genevoises (GCHG) ou de l'ASLOCA, qui ont pris position en faveur du projet. Olivier Gurtner, Conseiller municipal PS et membre du Comité de l’ASLOCA, critique le «refus égoïste» des référendaires. Reprenant leurs arguments, il s'agace dans La Tribune de Genève13: «On pourrait dire 2200 logements au lieu de 2300, c’est vrai. On pourrait dire que les bâtiments feront un mètre de plus, c’est vrai. On pourrait débattre des heures sur les surfaces brutes de plancher, c’est vrai. La réalité est beaucoup plus simple: c’est que des gens sont nombreux à vouloir habiter à Genève et on doit y répondre, de manière qualitative et éco-responsable. Sinon que dit-on à toutes les personnes qui travaillent ici mais habitent là-bas ? Qu’elles n’ont qu’à penduler et transiter chaque matin et soir? Ce n’est évidemment pas normal.»
Le début de l'histoire
Le PLQ est un passage obligé et une pierre angulaire du projet, qui définit l'esprit et la forme du quartier et un montage financier rassurant pour les investisseurs. Mais ce n'est que le début de l'histoire. C'est la Fondation PAV (FPAV)14, fondation cantonale de droit public chargée du développement du projet, qui sera garante pour une large part de sa qualité et de sa réussite. L'exigence de ses cahiers des charges, la qualité de ses procédures, le choix des investisseurs et des équipes de mandataires seront déterminants pour la suite. Elle devra aussi avancer avec la souplesse nécessaire pour accueillir les aléas liés aux négociations avec les acteurs en place, aux revirements politiques ou à la prochaine crise sanitaire ou économique.
Sur le choix et le type d'investisseurs, «tout est ouvert et les réflexions sont en cours», nous dit Vinh Dao, directeur général de la FPAV, mais la fondation privilégiera une logique de projets à une logique de quotas. Elle lancera ainsi des appels à projets, sans a priori sur le statut des investisseurs; que le meilleur gagne. La fondation se dit cependant consciente de l'importance de donner une place à deux acteurs majeurs à Genève : les coopératives d'habitation et les fondations de droit public.
Les terrains d'Acacias 1, comme dans le reste du PAV, sont majoritairement en mains publiques : c'est une chance rare à Genève que la fondation doit exploiter pour imposer ses ambitions –sociales, spatiales, constructives et environnementales– aux investisseurs qu'elle choisira comme à ceux qui sont déjà dans la place15.
Genève doit loger ses habitants et le PAV –secteur central, équipé, bien desservi, déjà artificialisé– est sans doute le meilleur endroit pour le faire. La question n'est finalement pas de savoir si oui ou non il faut faire ce projet, mais comment le faire au plus juste et au plus tenable financièrement. Et surtout en renouant le fil du dialogue avec les citoyens dans la perspective plutôt réjouissante de voir cet espace minéral, pollué et monofonctionnel se transformer en un quartier de centre-ville vivant et populaire.
Loi PAV 2018
La loi PAV de 2018 (art.1 al.6) définit les règles en matière de taux de logements: deux nouveaux logements pour un nouvel emploi à l’échelle de l’ensemble du PAV, sur la base d’environ 82% de nouvelles SBP pour l’habitat et 18% pour les activités, hors équipements publics et hors surfaces existantes maintenues ou reconstruites.
- SBP totale
- 2 180 000m2
- Nouveaux logements
- 12400 / 1 264 000 m2 SBP
- Nouveaux emplois
- 6200 / 268 000 m2 SBP
- Surfaces démolies et reconstruites
- 648 000 m2
- Répartition des catégories de logements sur les parcelles en mains publiques
- 62 % LUP (subventionnés)
- 26% locatif libre
- 12% PPE en droits de superficie
PLQ Acacias 1
- Nouveaux logements
- 2230 / 223 200 m2 SBP
- Nouveaux emplois
- 1500 / 67 700 m2 SBP
- Activités existantes
- 30 645 m2 SBP existante d'activités, dont 19 450 peuvent être démolis et reconstruits
- Équipements publics (école primaire, crèche, ludothèque, maison de quartier, bibliothèque, poste de police municipale)
- 3 700 m2 SBP
- Indice d'utilisation du sol (IUS) moyen
- 2,26
- Indice de densité (ID)
- 3,73
Notes
- Sur la longue histoire du PAV, voir par exemple «Genève 2020», Francesco della Casa,Tracés 20/2005, «Genève, 2020, Co-habitations, concours international d’architecture et d’urbanisme, densification du secteur Praille-Acacias-Vernets à Genève», FAS, section Genève, Infolio, «Au PAV, l’industrie est-elle soluble dans le projet urbain ?», Stéphanie Sonnette, Tracés 10/2019
- À l’exception de la pointe de l’Étoile et du pavillon Sicli, des terrains Rolex et du quartier d’habitation Ternier (qui fait l’objet d’une étude parallèle par l'atelier Bonnet).
- La loi PAV de 2018 affirme la vocation mixte et sociale de ces nouveaux quartiers et la volonté de répondre aux besoins en logements, en instaurant un ratio de deux nouveaux logements pour un nouvel emploi et des règles strictes sur l'affectation des logements sur les terrains en mains publiques (62% de LUP (24% HBM, 38% autres), 26% de locatifs libres et 12% de PPE en droits de superficie). Tous les logements seront par ailleurs contrôlés par l'État, y compris ceux construits sur du foncier privé.
- avec LIN.ROBBE.SEILER architectes (projet de plan localisé de quartier), AMT Atelier Marion Talagrand (paysage), CITEC Ingénieurs Conseils SA (mobilité), 3E Ingénieurs Sàrl (énergie), BIOL conseils (environnement), SD plus ingénierie (gestion des eaux)
- Pour une description précise du projet, voir le rapport explicatif du PLQ sur le site du Canton: ge.ch/document/plan-localise-quartier-praille-acacias-vernets-acacias-1-ville-geneve-plainpalais-documents-deuxieme-enquete-publique-terminee
- Depuis, le CAHQ a rallié d'autres associations. Liste des référendaires: Collectif des Associations d’habitant·e·s et de quartiers, Association des Habitants des Acacias, Association des Habitant·e·s de la Jonction, SURVAP-Association des Habitant·e·s des Pâquis, Association des Habitant·e·s Cluse-Roseraie, Association des Habitants du Petit-Saconnex Genève, Locataires BAT43-Acacias, Action Patrimoine Vivant, SOS Patrimoine CEG, Association Biodiversité-Culture-Patrimoine, Association Vernets Vivables et Écologiques, SSP-Syndicat des Services Publics, SIT-Syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs, Extinction Rébellion GE, Ensemble à gauche du Conseil municipal, Union Populaire, Parti du Travail, solidaritéS.
- Voir le détail de l'argumentaire sur le site acacias1-non.ch/
- Densité bâtie (surfaces de plancher/surface de la parcelle), coefficient d'emprise au sol (emprise au sol/surface de la parcelle), densité de population (nombre d'habitants/ha), densité résidentielle (nombre de logements/ha), etc.
- L'un des membres actifs du collectif, Marc Brunn, est architecte-urbaniste, membre d'Ensemble à Gauche, ancien membre de la Commission cantonale d'urbanisme. À travers cette contre-proposition dessinée, on devine aussi une querelle professionnelle et générationnelle.
- Extraits des rapports de majorité et de minorité de la commission de l'aménagement et de l'environnement chargée d'examiner la proposition du Conseil administratif du 27 avril 2022, sur demande du Département du territoire (DT), en vue de l'adoption du projet de PLQ Acacias 1, septembre 2022.
- letemps.ch/suisse/geneve/geneve-parlement-modifie-regles-damenagement-pav
- En réalité, le texte de la délibération du Conseil municipal donnant un préavis favorable au PLQ se présente déjà sous la forme d'un «oui, mais»: s'il a été approuvé à une large majorité, témoignant d'un consensus autour de l'idée de transformer le secteur en quartier mixte et dense, il est assorti d'une longue liste de conditions (15), qui reprennent largement les arguments des opposants, conditions que le conseil administratif de la Ville est chargé de faire respecter. On attend de voir comment puisqu'en l'état, ces conditions semblent impliquer de revoir certains aspects du projet de PLQ, tant sur la programmation que sur la forme.
- tdg.ch/le-cas-plq-acacias-que-voter-180418031943
- Créée en 2019 pour 40 ans, La Fondation Praille-Acacias-Vernets a pour mission de libérer les terrains du périmètre PAV dont elle est propriétaire notamment en rachetant les droits de superficie distincts et permanents (DDP) aux superficiaires-industriels actuels. Elle valorise ses terrains en octroyant des nouveaux contrats de DDP aux investisseurs privés et publics en conformité avec les programmes de logements et d’activités prévus par les plans localisés de quartier. Elle contribue à la réalisation des infrastructures, équipements collectifs et espaces publics nécessaires à la qualité de vie dans les quartiers.(extrait du rapport d'activité 2022 de la FPAV)
- Ceux qui ont démarché directement les superficiaires et racheté leurs DDP, avec l'aval de la fondation PAV qui devient leur cocontractant.