«Les villes électrisées»
Dans le cadre du festival genevois de cultures électroniques Electron, qui se poursuit jusqu'au 31 mars, le cinéma Spoutnik a concocté un cycle de projections de films qui examinent les liens que la musique électronique tisse avec la ville.
![Image tirée du film "We don't care about music anyway", de Cédric Dupire et Gaspard Kuentz, France, 2009](https://espazium.s3.eu-central-1.amazonaws.com/files/migration/images/MTQzODc5MDQ4My0zNjc1ODk1MTUwLTkwMjItMg%3D%3D.jpg "Image tirée du film "We don't care about music anyway", de Cédric Dupire et Gaspard Kuentz, France, 2009")
Voilà dix ans qu'Electron prend chaque printemps ses quartiers dans la Cité de Calvin, avec l'envie assumée d'explorer les méandres des cultures électroniques. La musique est sans conteste la reine de la fête une centaine de concerts sont au programme des quatre jours de réjouissances artistiques pascales.
Mais le festival se veut transdisciplinaire, et prend soin de ne pas faire l'impasse sur les arts qui entretiennent une liaison fertile avec la musique électronique. Ainsi, la danse, le Vjing (mixage d'images en temps réel), la performance et les images en mouvement sont aussi au menu de la manifestation.
Pour l'occasion, le cinéma Spoutnik a concocté deux cycles de films. Le premier, sobrement intitulé «Les villes électrisées», explore à travers quatre longs métrages les liens que tissent musiques électroniques et ville. Les documentaires en question sondent l'âme de cinq mégalopoles Paris, Berlin, Détroit, New York et Tokyo et montrent comment les lieux issus de la révolution industrielle, puis délaissés, ont été et sont encore des sources d'inspiration pour les acteurs de la musique électronique.
