Un voyage ins­truc­tif

Joris Van Wezemael a rendu visite à dix-huit sections depuis son entrée en fonction à la tête de la SIA. Il dresse le bilan de son « tour de Suisse » à l’occasion de la conférence des sections et des groupes professionnels et se montre optimiste quant aux relations futures avec les sections, encore trop disparates aujourd’hui.

Date de publication
05-12-2018
Revision
06-12-2018

Lors de la conférence des sections et des groupes professionnels de la SIA, Joris Van Wezemael tire les enseignements de son récent « tour de Suisse ». En quelques semaines, il a fait halte dans dix-huit sections – il n’en manque qu’une pour que la boucle soit bouclée. Son principal constat : les sections font bouger la SIA, et lui impriment leur diversité et leur dynamisme. Leurs initiatives régionales, qu’il s’agisse de projets scolaires ou d’observatoires des marchés, peuvent également inspirer d’autres sections. Il y a donc un véritable potentiel d’enrichissement mutuel.

Renforcer la collaboration


Les avis sont toutefois unanimes : la concertation entre sections ainsi que les échanges avec le bureau gagneraient nettement à être améliorés. Car la SIA pourrait accomplir bien plus si tous ses acteurs s’employaient à traiter les mêmes problématiques et à tendre vers les mêmes buts, en tenant compte des spécificités régionales. Il est donc absolument nécessaire d’instaurer une collaboration plus étroite, basée sur une stratégie commune et la répartition de tâches. Il ne faut cependant pas perdre de vue que certains projets ou initiatives ne se prêtent pas à une généralisation à toutes les sections, comme l’ont montré les « Journées SIA ».

Unir les forces en présence


Toutes les sections réclament à l’unisson la mise en place de plateformes d’échange garantissant la transparence. La SIA doit à nouveau jouer son rôle de réseau, y compris par le biais d’outils de communication électroniques. Selon Joris Van Wezemael, nous ne péchons pas par manque de moyens – les idées, les compétences, l’engagement sont là – mais par manque de structure et de dynamique réticulaire. Et c’est à ce niveau que le bureau doit assumer pleinement sa mission principale, soit la coordination des activités, afin de mieux soutenir le travail des sections. « A l’heure actuelle, nous ressemblons à un nuage de particules métalliques dispersées sur une feuille blanche. Si nous y plaçons un aimant, nous ne changeons par leur nombre mais générons un champ de force des plus puissants. En d’autres termes : nous disposons de tous les éléments nécessaires pour nous imposer en tant qu’acteur incontournable, encore faut-il que nous agissions de manière ordonnée et concertée. »

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