À l’heure où pous­sent les fo­rêts de de­main

Comment se porte la forêt suisse aujourd’hui? Question complexe car il existe autant de réponses que de peuplements. L’incertitude est grande en raison des mutations en cours. Immersion dans le milieu forestier pour comprendre les enjeux et l’évolution des pratiques sylvicoles.

Date de publication
19-04-2022

Selon l’inventaire forestier national (IFN4), réalisé entre 2009 et 2017, «les forêts suisses se portent bien»1. Ce constat indique le dynamisme d’un écosystème qui résiste au dépérissement annoncé dans les années 1980. La réalité est toutefois plus nuancée et témoigne d’un paysage en pleine mutation. La forêt, en tant que peuplement dynamique, d’essences mélangées, d’âges et de structures différents, chemine avec une sylviculture multifonctionnelle à l’heure du réchauffement climatique. Les politiques forestières et les pratiques sylvicoles évoluent pour des forêts qui, fragilisées par des contraintes naturelles et humaines croissantes, doivent se restructurer pour continuer à fournir leurs services écosystémiques.

La forêt: pas de «retour à la normale»

L’histoire des forêts est à l’image d’une constante oscillation entre prises de conscience, actes manqués, surexploitation de la ressource, événements météorologiques et autres changements climatiques globaux. «Une histoire climatique en dents de scie, de plus en plus rapprochées, qui témoigne aujourd’hui d’une ‹extrémisation› des extrêmes», décrit Michael Reinhard, chef de la division Forêts de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). Les évolutions des peuplements ont peu à peu mené les politiques forestières vers une gestion plus respectueuse de la ressource. La première législation forestière, la loi sur la police des forêts de 1876, prenait acte de la surexploitation massive de la forêt, qui augmentait les risques naturels (érosion, glissements de terrain, avalanches) en montagne2. Cette loi a permis de régénérer la ressource et de doter la forêt d’une fonction protectrice. Or les séries de tempêtes et ouragans de ces dernières décennies ont engendré des dégâts d’une ampleur écologique sans précédent3.

Les tempêtes Vivian en 1990, Lothar en 1999 et Éléanor en 2018, pour n’en citer que quelques-unes, marquent une prise de conscience: les changements climatiques affectent profondément la résistance d’un biome à cette nouvelle réalité. Et ce ne sont pas seulement ces événements exceptionnels qui portent physiquement atteinte aux essences forestières, ce sont aussi les tendances (allongement des périodes de sécheresse, augmentation des épisodes de précipitations extrêmes) qui se font ressentir. «Un changement de paradigme s’est opéré, explique Mélanie Oriet, responsable du domaine forêt et dangers naturels à l’Office jurassien de l’environnement. Avant, les poussées de fièvre de la forêt se résumaient surtout au passage de fortes tempêtes, soit des événements de courte durée et isolés dont la forêt parvenait à se remettre assez rapidement pour retrouver sa stabilité. Désormais les perturbations d’origine diverse, sécheresses, coup de vents, ravageurs, tendent à se multiplier et à devenir la règle, générant des dégâts combinés sur le long terme».

Cette nouvelle donne englobe aussi bien la multiplication de phénomènes abiotiques (sécheresses, tempêtes, ouragans, inondations, …) que les effets secondaires dus aux facteurs biotiques (pullulation de parasites indigènes ou importés) qui fragilisent à plus ou moins long terme les peuplements. Une telle situation s’est malheureusement produite en juillet 2019 dans le canton du Jura, qui s’est déclaré par décret «en état de catastrophe forestière» au sens de la loi forestière cantonale. Le dépérissement sur pied des peuplements de hêtres dans le massif forestier de l’Ajoie illustre ce concept de dégâts combinés. On assiste alors à une réaction en chaîne qui a entraîné un affaiblissement de cette essence après une succession de sécheresses estivales dont le paroxysme fut atteint lors de l’été 2018 face à la forte pullulation de bostryches typographes (insecte indigène qui bloque la circulation de la sève de l’arbre hôte, entraînant sa défoliation et le détachement progressif de son écorce). Ainsi, plusieurs centaines d’hectares de hêtres n’ont pas bourgeonné au printemps 2019 (débourrage), premier signe annonciateur d’une perte élevée pour l’économie forestière locale, de problèmes de sécurisation et d’accueil du public, de dégâts pour les propriétaires et d’un écosystème sous pression. D’autres situations se sont produites ailleurs en Suisse avec d’autres parasites touchant d’autres essences4.

Ce changement de paradigme entérine ainsi une évolution vers une nouvelle normalité pour la forêt en raison de la vitesse et de l’ampleur écologique de ces événements. Les situations diffèrent à l’échelle du territoire. Les forêts genevoises, par exemple, après deux cents ans de surexploitation du bois énergie, se régénèrent par les sols et certaines essences reviennent enrichir le cortège végétal depuis une quarantaine d’années. Leur forte diversification présente une étonnante adaptabilité au changement climatique. Cet exemple montre aussi une résilience qui émerge sur le long terme. «Au départ, on partait du principe que les peuplements croissant sur les sols secs seraient plus sensibles aux changements climatiques que ceux croissant sur des sols plus humides, précise l’ingénieur forestier Robert Jenni, collaborateur scientifique en charge de l’adaptation de la forêt aux changements climatiques de la section services écosystémiques forestiers et sylviculture de l’OFEV. Mais aujourd’hui on constate que ces changements affectent toutes les forêts. Elles devront ainsi toutes s’adapter, dans le pire des cas se transformer. De nouvelles questions émergent face à cette entrée précipitée de la forêt dans le 21e siècle: comment se préparer à la mutation de la forêt, comment l’accompagner et avec quelles mesures?

Structurer la ressource forestière dans l’incertitude climatique

Comment travailler avec le climat pour amener une transformation durable des forêts? Un certain nombre de mesures ont été prises depuis les années 1980 pour lutter contre la pollution atmosphérique sur les forêts (ordonnance sur la protection de l’air, 1985), de même pour les sols forestiers préservés des potentielles atteintes à ses propriétés physiques (LFo, 1991). La grande question est désormais l’évolution des peuplements et des essences qui les composent. Face aux nouvelles tendances climatiques, la mutation de la forêt dépend autant de la stabilité individuelle que de celle de l’écosystème entier. Un certain nombre d’expérimentations sont en cours pour observer le tempérament des essences forestières en fonction des types de sols, de l’altitude et de l’exposition.

Le programme «Forêts et changements climatiques», mené conjointement par l’OFEV et l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) entre 2009 et 2018, a ouvert la voie à des recherches et au développement d’outils en ce sens. Il a été démontré que les différents étages de végétation vont grimper de 600 m d’altitude dans les cinquante prochaines années5. Des forêts de résineux parsemées de quelques feuillus typiques de l’étage montagnard (de 1100 jusqu’à 1700 m) seront à terme remplacées par des forêts à dominance feuillue parsemées de quelques résineux, la plupart partant chercher la fraîcheur en altitude. Dans le canton de Vaud, de jeunes pousses de chênes sont déjà observées à plus de 1000 m d’altitude et des épicéas ou des mélèzes repérés à 2500 m d’altitude. Alors qu’aujourd’hui, ce sont majoritairement l’épicéa et le hêtre qui peuplent les forêts en basse altitude, ce sont les tilleuls, les merisiers et les charmes, entre autres, qui résisteront le mieux dans cinquante ans. «La plupart des arbres que l’on connaît peuvent continuer à pousser, mais ils seront de moins en moins dans leur zone de confort, précise Jean Rosset, inspecteur cantonal des forêts pour le canton de Vaud. Nous ne savons pas s’ils vont résister ou non aux nouvelles conditions. Il faudra peu à peu remplacer ceux qui ne résisteront pas en allant chercher les graines plus au sud ou du côté des Balkans». Le WSL a mis en œuvre un programme de plantations expérimentales depuis l’automne 2020 sur des surfaces déterminées. 13 des 59 placettes sont en Suisse romande. Le WSL observe, avec les facteurs environnementaux de proximité, les essences d’avenir pour les différentes régions biogéographiques6.

Changements de pratiques

À côté des recherches, les pratiques sylvicoles à l’échelle cantonale se modifient dans les peuplements existants, dans les soins apportés aux jeunes forêts et pour les coupes en récoltant de plus petits volumes. Une forêt jardinée est plantée de manière moins dense pour laisser entrer la lumière et favoriser quelques essences de feuillus (plutôt que des résineux) qui développeront des houppiers de bonne dimension. Il s’agit d’une plantation en futaie irrégulière, aux différents étages de végétation, avec des micro-peuplements d’âges et aux associations végétales hétérogènes selon les types de sol, l’altitude et l’exposition. L’importance est de diversifier au maximum les cortèges végétaux. «Depuis une dizaine d’années, la forêt est convertie en futaie irrégulière dans le canton de Genève. Nous avons abandonnés les plantations et nous travaillons avec le rajeunissement naturel, des structures d’âges et de répartitions différentes, car plus la forêt est diversifiée, plus elle sera résiliente», observe Patrik Fouvy, directeur du service du paysage et des forêts du canton de Genève.

Ces pratiques structurent en profondeur de nouveaux paysages forestiers et opèrent un rajeunissement de la forêt. «Si la forêt ayant subi des dégâts dus aux extrêmes climatiques évolue naturellement, elle passera par une phase plus longue d’embroussaillement et le retour des arbres de haut jet prendra plus de temps», explique Mélanie Oriet face à la disparition des hêtraies et la mutation rapide dans les peuplements jurassiens. Lorsque les surfaces mises à nu sont trop grandes, il faut parfois recourir à des plantations de jeunes arbres. Se pose alors la question délicate et potentiellement controversée du choix des essences – entre celles considérées comme indigènes, mais dont on craint qu’elles pourraient ne pas être adaptées au climat du futur, et celles dites exotiques ou hôtes, comme le cèdre de l’Atlas, qui pourrait mieux résister à l’avenir. Mais pour l’heure cette question est encore laissée à la recherche, notamment celle du WSL avec ses plantations expérimentales. «L’ensemble de ces expériences pour accroître la diversité dans un futur plus ou moins proche peut se heurter à l’acceptation de nouvelles essences en forêt par la société et à une loi forestière qui limite le choix des essences à celles qui sont aujourd’hui considérées comme adaptées à la station, soulève Mélanie Oriet. Or, les actions entreprises aujourd’hui porteront sur la forêt de demain.»

Cette approche, menée pour protéger la biodiversité du milieu forestier, est aussi défendue par l’OFEV au travers de son programme visant à accroître de 10 % la biodiversité en forêt d’ici 20307. Une nouvelle cartographie forestière est à l’œuvre dans laquelle de nombreuses réserves, où il n’y a aucune intervention sylvicole, sont prévues au milieu des hectares forestiers afin de protéger la biodiversité. Selon le concept «d’infrastructure écologique», la forêt est connectée au reste du territoire par un réseau constitué de corridors et de nœuds qui, en milieu forestier, sont composés d’arbres habitats et d’îlots de senescence8 composés de vieux arbres et de bois mort.

Ces expérimentations, autant que les mesures de protection, témoignent d’une sylviculture qui évolue à mi-chemin entre «la confiance en la résilience et la nécessité de soutenir et d’accompagner le système», conclut Michael Reinhard. Dans le contexte où certains plans de gestion et inventaire (IFN) sont devenus caduques à la suite du passage d’événements météorologiques ayant affecté la forêt, le mode de gestion durable de la ressource se questionne à l’aune des services, parfois antagonistes, qu’elle nous rend.

La forêt funambule

À l’heure où les plans forestiers sont en cours d’élaboration, aux échelles fédérale et cantonale, les principes d’une gestion durable ont déjà pu être expérimentés sur le terrain. «La question de la durabilité est historiquement une mesure biologique pour le milieu forestier, explique Robert Jenni. Il s’agit de ne prélever que ce qui pousse sans toucher au capital. Elle s’est transformée dans la loi forestière d’aujourd’hui en une gestion durable au croisement stratégique des pôles économique, sociétal et environnemental.» Cette gestion durable s’incarne au travers d’une forêt multifonctionnelle où les typologies forestières s’entremêlent au sein d’une même surface.

Les services rendus par la forêt ont évolué au cours du siècle et des pondérations géographiques sont apparues depuis les premières lois forestières du 19e siècle. Si la fonction de forêt protectrice concerne principalement les forêts de montagne, les autres services de production de bois, d’accueil et de biodiversité concernent toutes les forêts. «Cette sylviculture multifonctionnelle est un exercice d’équilibriste permanent pour nous, qui change tout le temps, mais nous sommes plutôt dans une phase où nous voulons davantage de tout: plus de biodiversité, plus d’accueil, plus de bois», souligne Jean Rosset. Car, en réalité, dans une forêt multifonctionnelle en mutation, c’est plutôt un arbitrage qui s’annonce entre les problématiques liées au climat et la dispense des services forestiers au plus près des besoins. Même si le modèle suisse adopte une gestion de la ressource au plus proche des dynamiques naturelles (pas de coupe rase, pas de défrichement), au contraire de certains pays voisins, les mesures qui favorisent sa mutation, notamment la diversité et la résilience du système plutôt que la rentabilité économique, demandent à l’ensemble des fonctions forestières de s’adapter.

Cet arbitrage questionne les enjeux de sécurisation dans une forêt dont la vitalité est affaiblie. Dans certaines aires forestières, tel le massif forestier de l’Ajoie, la libre circulation en forêt (garantie au titre d’un droit civil) ne peut être assurée face aux problèmes de sécurité évident d’arbres sénescents. Ce sont principalement les forêts périurbaines qui sont concernées. Un résineux comme l’épicéa, même sec, peut rester une dizaine d’années sur pied et sa cime va se démonter progressivement. Mais un feuillu comme le hêtre peut voir toute sa charpente se déliter d’un coup; la fragilité d’un frêne se situe quant à elle au niveau des racines. Cet arbitrage prend aussi la forme d’un partage des responsabilités découlant de la survenance d’événements météorologiques soudains provoquant une série d’effets secondaires sur la forêt. À l’heure actuelle, les propriétaires assument les dégâts et la perte financière liée tant à l’inexploitation de la ressource qu’à la nécessité de la remise en état de leur forêt. À ce titre, un crédit supplémentaire de 25 millions de francs a été accordé sur une période de dix ans dans le canton de Vaud pour soutenir les propriétaires forestiers dans l’adaptation de leur forêt au changement climatique.

Parfois, les questions d’arbitrages naissent au sein même d’un des services assurés par la forêt. Ces nouveaux enjeux forcent ce mode de gestion durable à s’adapter à la nouvelle réalité de la ressource jusqu’à influencer les planifications forestières. Une évolution de taille dans la gestion de la ressource bois, en particulier, qui doit aboutir à de nouvelles conceptions en matière d’aménagements forestiers, de volumes de bois et de planifications sylvicoles. «Basées sur le critère de la régularité des volumes d’un bois de qualité, les planifications sylvicoles ne sont plus applicables aujourd’hui car elles ont été prévues pour fonctionner par beau temps. Avec les nombreuses perturbations actuelles, nous devons inventer une gestion basée sur les aléas», explique Mélanie Oriet.

Avec la transition énergétique en cours, l’industrie sylvicole voit aujourd’hui la demande pour le bois énergie et le bois d’œuvre à nouveau augmenter. Une demande bien accueillie car elle répond au changement climatique par l’investissement du bois sous toutes ses formes et participe ainsi à la logique des trois S: séquestration du carbone capté en forêt, stockage dans le matériau et substitution à d’autres matériaux. Si la ressource est disponible en quantité suffisante aujourd’hui, les essences qui sont principalement exploitées ne pourront à l’avenir plus être disponibles si une diversification des produits issus du bois n’est pas recherchée. De nouveaux paniers d’essences sont expérimentés pour les besoins de la construction. L’épicéa, qui était très largement favorisé dans les forêts de plaine pour ses qualités d’ouvrage, peut être remplacé par quelques essences, même de feuillus, capables de répondre aux mêmes attentes techniques, notamment en matière de résistance. La fabrication d’éléments porteurs en bois de feuillus (bois dur) qui obtiennent la même résistance que celle des résineux (bois tendre) mais pour un volume cinq fois moins important deviennent les incontournables de la construction de demain9. De nouvelles filières de valorisation émergent aussi pour proposer des matériaux biosourcés et travailler les essences en péril à partir des copeaux (après broyage) et des fibres de bois (après défibrage). «Les produits que la forêt va nous livrer vont changer et cela nécessite une adaptation de notre industrie», conclut Michael Reinhard.

Une nouvelle place de la forêt dans le paysage

Toutes les fonctions forestières sont reliées dans un paysage qui évolue au moment où une place plus importante est donnée aux dynamiques naturelles. Entre la nécessité de travailler avec le climat et les objectifs d’accroître la biodiversité, une idée de continuité territoriale est en train de se formuler entre la forêt, les terres agricoles et les tissus urbains. La politique forestière genevoise en cours de consultation évolue dans ce sens: travailler une écologie à l’échelle du territoire. «Notre plan s’appuie non pas sur une structuration des fonctions forestières mais sur une structuration des forêts dans une vision du paysage», décrit Patrik Fouvy. L’angle du paysage associe la forêt aux continuums des charpentes paysagères genevoises, le long du Rhône, de l’Arve et des massifs jurassiens, autant qu’aux pénétrantes de verdure, un maillage de nature plus fin sur le territoire. Cette cohabitation se concrétise par une typologie de forêt étroite, d’une largeur de 40 m minimum, qui renforce l’infrastructure écologique autant que les qualités paysagères de la ville. Elle propose aussi une solution spatiale aux mesures de compensation au défrichement: le cœur de ville doit pouvoir accueillir une petite forêt.

À l’heure où la planification forestière fédérale et les planifications directrices de plusieurs cantons sont en cours de consultation, on peut espérer qu’une gestion durable de la forêt accompagne la forêt dans sa mutation afin que l’ensemble de ses fonctions puisse évoluer avec elle.

Notes

1 bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/forets/communiques.msg-id-79382.html

 

2 Voir Tracés 3/2022 «Gestion du risque dans les infrastructures»

 

3 Outre les tempêtes et ouragans, l’application et la banque de données StoreMe permet, depuis 2019, de documenter d’autres événements soudains, comme les glissements de terrain, les crues et inondations, les avalanches et les éboulements.

 

4 L’inventaire Sanasilva, mené par le WSL, répertorie depuis 1985 le taux de défoliation de certaines essences selon un échantillon représentatif. wsl.ch/fr/foret/evolution-et-suivi-de-la-foret/linventaire-sanasilva.html

 

5 wsl.ch/fr/publications/forets-et-changements-climatiques-elements-pour-des-strategies-dadaptation.html

 

6 wsl.ch/fr/projets/plantations-experimentales.html#tabelement1-tab1

 

7 Biodiversité en forêt: objectifs et mesures, OFEV, 2015

 

8 En forêt, un «îlot de sénescence» est une zone volontairement abandonnée à une évolution spontanée de la nature jusqu’à l’effondrement complet des arbres.

 

9 Fagus Jura SA est à la base une initiative de 2014 qui réunit les propriétaires de forêts de plusieurs cantons suisses, des scieries et des spécialistes de la transformation du bois. Subventionnée en 2017 par les Cantons du Jura, de Bâle-Ville et Bâle-Campagne, de Vaud, de Zurich, par la Confédération (OFEV, SECO) et ForêtSuisse pour la valorisation d’un centre de production de bois de feuillus lamellé-collé et contreplaqué établi dans la halle de Corbat aux Breuleux (JU).

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