Agran­dis­se­ment de la gare Cor­na­vin

Situation toujours bloquée

Date de publication
16-08-2012
Revision
19-08-2015

Si à Lausanne un accord a pu être trouvé avec les riverains délogés, aucune solution ne se dessine à Genève. Le projet d'agrandissement de la gare Cornavin impliquerait la démolition de 70 à 300 logements selon la variante retenue.
Pour doubler d'ici 2025 la capacité de la ligne Lausanne-Genève, deux voies et un quai supplémentaires doivent être construits à Cornavin. Ce projet implique d'empiéter au nord de la gare sur le quartier des Grottes et d'y détruire des logements. Ces pertes seraient toutefois largement compensées par de nouveaux logements, assurent les CFF.
"A Genève, l'opposition à l'extension de la gare est frontale", a expliqué jeudi à l'ats Laurent Amez-Droz, chef Droits fonciers Ouest aux CFF. "Les riverains concernés ne veulent pas entendre parler de relogement ni d'indemnisation."
A Lausanne, l'Association des riverains de la gare s'est montrée pragmatique. Elle ne contestait pas le bien-fondé du projet d'agrandissement de la gare mais souhaitait obtenir des garanties de relogement pour les personnes concernées, pour la plupart de condition modeste, ont expliqué ses représentants jeudi.

Pétition à Genève

Le riverains genevois se sont organisés au sein du Collectif 500. Ils ont remis début juin au Grand Conseil une pétition munie de 7620 signatures en faveur d'un agrandissement souterrain de la gare. Un expert indépendant a été mandaté par les autorités genevoises pour détailler les deux solutions.
Côté finance, le budget de la solution en surface des CFF s'élève à 790 millions de francs. L'entreprise estime le coût de la solution souterraine à 1,7 milliard. Un montant contesté par le Collectif 500, qui chiffre son projet à 800 millions.

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