Sept équipes sélec­tion­nées pour que le Grand Genè­ve ac­cé­lè­re sa tran­si­ti­on éco­lo­gi­que 

Dans un entretien avec Panos Mantziaras, directeur de la Fondation Braillard Architectes, nous avions annoncé l’appel à projets international «Visions prospectives pour le Grand Genève, Habiter la ville-paysage du 21e siècle». Le consortium d’acteurs publics et privés formé pour guider cette consultation a dévoilé aujourd’hui les 7 équipes invitées à poursuivre leur réflexion. 

Publikationsdatum
31-10-2018
Revision
05-11-2018

Lancée à l’initiative de la Fondation Braillard Architectes le 26 juin 2018 dans le cadre de son Programme de recherche et culture The Eco-Century Project®, la Consultation « Visions prospectives pour le Grand Genève, Habiter la ville-paysage du 21e siècle »est soutenue par un consortium transfrontalier public-privé : le Canton de Genève, le Pôle métropolitain du Genevois français, les Services industriels de Genève (SIG), la Fédération des Architectes Suisses (FAS), la Fédération des Architectes et Ingénieurs (FAI) de Genève, la Fédération Suisse des Urbanistes (FSU), la Fédération Suisse des Urbanistes-section romande (FSU-r), la Fédération Suisse des Architectes Paysagistes (FSAP), Patrimoine Suisse Genève, le Conseil d’Architecture, Urbanisme et Environnement de Haute-Savoie (CAUE 74) et les Rentes Genevoises. 
La Consultation sur le Grand Genève appelle à développer de nouveaux outils, méthodes et dispositifs à même d’influencer à l’horizon 2050 la forme et le fonctionnement de l’agglomération franco-valdo-genevoise, pour faire émerger de nouvelles formes d’habitat, de déplacements, de travail et de loisirs, avec en toile de fond le changement climatique et l’épuisement des ressources.
Quarante-quatre équipes venant d’horizons proches (Suisse, France, Italie, Espagne, Belgique, Pays-Bas, Royaume Uni) et lointains (Etats-Unis, Inde, Australie) ont répondu présent, composées notamment de professionnels et de chercheurs en architecture, urbanisme, paysagisme, géographie, droit ou encore en arts visuels.
Un collège d’experts composé de 28 personnalités d’horizons disciplinaires divers a préalablement été chargé d’évaluer les dossiers. Sur l’avis des experts, le Comité de pilotage a ensuite procédé à la sélection finale des sept équipes.
Les équipes retenues (voir l'encadré ci-dessous) visent la transition urbaine au travers de thématiques aussi bien confirmées (l’énergie, le logement, la mobilité...) que nouvelles (le sol, les nouvelles relations au travail, les réseaux invisibles...) selon des méthodes exploratoires innovantes. 

Le mardi 11 décembre prochain, les équipes sélectionnées seront conviées au Pavillon Sicli pour présenter au public leur vision de la transition écologique urbaine et leurs hypothèses pour aborder la problématique de la métropole transfrontalière. Le collège d’experts sera invité à les questionner et les orienter, avant de leur donner rendez-vous en juin 2019. Le rendu final sera présenté au public en décembre 2019, sous forme de séminaire et d’exposition.

Equipes retenues

 

Matthias Armengaud (Groupement AWP avec l’Université de Genève et le Laboratoire Alice de l’EPFL ) – Métaboliser les invisibles

 

Stefano Boeri (Stefano Boeri Architetti Sàrl avec le Politecnico di Milano & la Sociology London School of Economics) – Mille et une machines

 

Oscar Buson (Studio Brühlmann, Loetscher, Buson, Zurich) – Energy Landscape

 

Franck Hulliard (Groupement INterland avec l’Ecole urbaine de Lyon) – Visions prospectives pour le Grand Genève/Habiter la ville paysage du 21e siècle

 

Nathalie Mongé (Atelier Apaar avec la Team Academy de la HES-SO Valais) – Contrées Res- sources

 

Milica Topalovic (Groupement ETHZ avec l’Université du Luxembourg, l’Université de Trier et la HSR de Rapperswil ) – Grand Genève et son sol. Property, Ecology and Identity – A prospect for a Socioecological Transition in a Cross-border Metropolis

 

Paola Vigano (Centre de recherche habitat, EPFL avec l’Université de Neuchâtel, l’Université catholique de Louvain, l’Université de Groningen et l’Université de Bern ) – Du sol et du travail : La transition, un nouveau projet biopolitique