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Re­stau­ra­tion des espa­ces sa­crés: le dia­ble est dans le dé­tail

TRACÉS 2022 Janvier

CHF 22.00
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14-01-2022
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Alors que les églises sont progressivement abandonnées par leurs fidèles, leur restauration cristallise le débat entre conservation et évolution. TRACÉS s’y est intéressé de près: profil de coupe-larmes, emplacement de clôture et dessin de bancs; le diable est dans le détail.

Articles principaux

Les limites de la «durabilité»: l’architecture du confort, éditorial de Marc Frochaux

Restauration des espaces sacrés: le diable est dans le détail, Camille Claessens-Vallet

Redessiner les coupe-larmes de la cathédrale de sable, C. Claessens-Vallet et M.-A. Gabay-Wable
Édifiée en molasse, la cathédrale Notre-Dame de Lausanne est particulièrement sensible aux intempéries. L’équipe pluridisciplinaire actuellement en charge de sa conservation a cartographié ses dégradations et travaillé sur l’un des détails constructifs qui permet sa préservation: le renvoi d’eau.

Rénover et transformer les églises: cinq cas

Restauration de l’église abbatiale d’Hauterive (FR), Camille Claessens-Vallet
Le projet de transformation de l’église abbatiale d’Hauterive propose l’abolition de la clôture qui sépare aujourd’hui l’assemblée en deux. Refusé par la Commission fédérale des monuments historiques en 2018, puis relancé en 2021 par un nouveau financement, ce cas cristallise le débat éternel entre conservation et évolution.

Intervenir dans l’existant: où et comment se former?, Pierre Tourvieille de Labrouhe
À l’heure où la transformation de l’existant constitue pour les ­professionnels de l’aménagement du teritoire la majorité de leur pratique, le besoin, en Suisse, de formation spécifique à la conservation et à la restauration se fait sentir. Pierre Tourvieille de Labrouhe, architecte du patrimoine, propose un état des lieux du sujet.

Portfolio: Mirage, Étienne Malapert
Projetée en 2006 par Norman Foster, la ville ­nouvelle de Masdar (UAE), dédiée à l’innovation, et aux cleantech en particulier, affiche toujours l’ambition d’être la première «ville zéro émission». Située dans une région désertique entre la périphérie d’Abu Dhabi et son aéroport, la ville a été conçue pour accueillir 50 000 habitants. Elle n’en compte pas 2000 quand Étienne Malapert la visite, quinze ans plus tard. Les images qu’il publie aujourd’hui forment le récit d’un mirage écologique.

«Nous discutons toujours dans une perspective interdisciplinaire», Carola Etter-Gick
Au sein de la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA), les conseils d’expert·es avisent le Comité sur les enjeux prioritaires que sont le climat, la passation des marchés et la transformation numérique. Présidant ces conseils, Birgitta Schock, Anna Suter et Adrian Altenburger évoquent les temps forts de l’année 2021, les projets à venir et leur activité au service de la Société.

Déjà-vu à Dorigny: Prudence est-elle mère de toutes les vertus (écologiques)?, Marc Frochaux
Un programme hyper ambitieux, un jury très engagé, secondé d’une dizaine de spécialistes compétents: le dernier concours lancé par l’Université de Lausanne avait tout pour favoriser un bâtiment innovant et vertueux sur le plan écologique. Mais sur le campus vaudois, Prudence est mère de toutes les vertus. Le résultat défie l’idée même d’innovation.

Le gris Manteau de la rue Saint-Martin, Camille Claessens-Vallet
Avec le bâtiment de la rue Saint-Martin à Lausanne, le bureau Alain Wolff s’est confronté à des enjeux complexes, qui rappellent que l’architecture est un acte politique, au sens où elle fait la ville: récit de la réalisation d’un immeuble qui accueille employé·es de voirie, familles, bénévoles et sans-domicile.