Next generation espazium: Julia
Pourquoi as-tu décidé de travailler pour espazium ?
Au moment où l’annonce pour mon poste a été publiée, la culture du bâti venait de faire son entrée dans la politique culturelle suisse. La perspective de pouvoir m’exprimer sur ce type de thématiques m’a tout de suite enthousiasmée. De plus, j’étais curieuse de connaître l’histoire d’une entreprise qui a seulement deux décennies de plus que l’état fédéral.
Quelle est selon toi la contribution la plus significative que tu aies apportée jusqu’ici à espazium?
Ma formation en sciences sociales et mon appétence pour la vie politique locale et nationale m’ont permis de mieux politiser certains sujets et de penser simultanément les rapports entre culture du bâti et société.
Quelle est la chose la plus importante que tu as apprise dans le cadre de ton travail pour espazium?
N'étant pas architecte de formation, j’ai appris à porter un regard critique sur la production architecturale contemporaine et sur les projets de loi qui touchent les domaines d’expertise de la SIA et des professions qu’elle représente.
Quelle a été l'expérience la plus passionnante que tu as vécue jusqu'à présent grâce à ton travail chez espazium?
Les rencontres, les discussions et les débats avec les représentant·es des sections romandes de la SIA.
Quels aspects de toi te semblent particulièrement typiques de ta génération?
De manière générale, je suis à la recherche de flexibilité dans l’organisation de mon travail et d’un travail qui ait du sens. J’ai également besoin de me sentir en confiance, écoutée et engagée. Ma génération permet à l’entreprise de poser un regard renouvelé sur ses pratiques; elle la pousse à se repenser, à innove; elle lui permet de renforcer sa compétitivité.
Qu'est-ce que tu trouves particulièrement typique de ta génération?
L’une des particularités de ma génération est de plébisciter l’autonomie et la prise de responsabilités, tout en cultivant une vision de la hiérarchie moins rigide et en plaidant pour un mode de travail plus agile et collaboratif, mais pas moins efficace. Un autre trait distinctif par rapport aux autres générations est qu’elle attend de l’entreprise une meilleure communication interne et davantage de transparence.
Si, à propos de la culture du bâti en Suisse, tu pouvais faire un vœu se réalisant immédiatement, quel serait-il?
La culture du bâti se présente principalement comme un concept discursif et abstrait, comme un discours unilatéral, voire comme un entre soi. J’aimerais qu’elle devienne dialogue, qu’elle se démocratise et qu’elle s’incarne encore mieux dans la pratique et parmi la société. Tout le monde y gagnerait!