L’ECAL et la HEAD rayon­nent au Fes­ti­val De­sign Pa­rade

Les projets sélectionnés dans le cadre du festival sont exposés jusqu’au 28 septembre à la Villa Noailles

Date de publication
25-07-2014
Revision
10-11-2015

Les écoles d’art et de design romandes ont résolument la cote. Chaque édition des festivals de mode, de photographie et de design qui se déroulent à la Villa Noailles à Hyères, dans le sud de la France, présente les travaux de plusieurs étudiants issus de la HEAD, de l’ECAL ou de l’Ecole de photographie de Vevey. Trois photographes sortis de ces écoles ont ainsi reçu en avril dernier les quatre prix ou mentions attribués lors du Festival International de mode et de photographie. Et au début du mois, la 9e édition du festival Design Parade a présenté le travail de dix designers (sélectionnés parmi 250 candidatures), dont trois sont diplômés de l’ECAL et une de la HEAD. 
C’est à cette dernière que le Grand prix du jury, doté de deux séjours de recherche, d’une publication, d’une bourse et de plusieurs expositions, a été attribué. Avec son projet de design, Laura Couto Rosado fait littéralement chanter les cristaux, par l’exploitation des propriétés piézoélectriques du quartz. Le procédé est simple : le cristal vibre quand on l’électrifie, cette vibration émet ensuite un signal sonore. Trois cristaux disposés sur des socles de bois et entourés d’élégants vases transparents emplissent ainsi la petite salle voutée de la Villa Noailles d’une douce mélopée. 
Thibault Penven, issu de l’ECAL, a quant à lui remporté le Prix du public et de la ville d’Hyères, avec un travail fonctionnel et non dépourvu d’humour : un bateau pliant jaune citron de 15 kg, qui se porte sur l’épaule.

 

Villa Noailles

Les collectionneurs et mécènes Charles et Marie-Laure de Noailles se font construire une villa à Hyères, au début des années 1920. L’ouvrage de l’architecte Robert Mallet Stevens, qui a d’abord créé des décors pour le cinéma, est l’une des premières constructions de style moderne réalisées en France. A la mort de ses habitants, la maison est rachetée par la Ville et souffre d’un semi abandon, avant de connaître un second souffle à la fin des années 1980 en perpétuant la tradition du mécénat établie par les de Noailles.

Étiquettes

Sur ce sujet