«La SIA est une or­ga­ni­sa­tion com­plexe qui maî­trise par­fai­te­ment ses tâches»

Peter Dransfeld revient sur ses premiers mois en tant que président de la SIA. Il expose les enjeux majeurs à venir, nous révèle les défis auxquels il se prépare et le rôle du lac de Constance dans son quotidien.

Date de publication
24-09-2021
Ivo Vasella
Architecte EPFZ/SIA, co-chef du service Communication et porte-parole de la SIA

Dans votre première interview en qualité de président de la SIA, vous avez esquissé les contours d’une vie bien remplie, entre votre bureau d’architecture, votre engagement politique et vos passions. À quoi avez-vous été contraint de renoncer au cours des derniers mois?

Peter Dransfeld: j’ai ralenti la cadence sur le plan politique – je suis un parlementaire moins actif. Quant au chant et au carnaval, il est évident que la situation sanitaire ne permettait pas d’exercer ces activités comme à l’accoutumée. J’ai néanmoins trouvé le temps de partir randonner dans le Tessin, loin de tout. Du reste, ces premiers mois à la tête de la SIA ont été extrêmement stimulants et motivants et ce, malgré la lourde charge de travail.

Décrivez-nous une journée de travail typique.

Je commence habituellement à 7h. L’été, avant de débuter ma journée de travail, j’ai l’habitude d’aller nager tous les jours dans le lac de Constance. La plupart du temps, je suis le premier au bureau. Arrivent ensuite les apprentis et les autres collaborateurs. Nous échangeons souvent pendant la pause-café, à l’heure du déjeuner ou encore le soir, autour d’une bière. Le jeudi, ma journée démarre également à 7 h dans mes locaux d’Ermatingen. Une heure plus tard, je prends le train pour Zurich où j’honore mes rendez-vous – la plupart au Bureau de la SIA. En règle générale, je travaille un peu tous les jours pour la Société. J’accomplis environ la moitié de ces tâches dans mon bureau en Thurgovie, et l’autre moitié à Zurich ou ailleurs en Suisse.

Vous tenez beaucoup à établir des contacts. Y êtes-vous parvenu au cours des derniers mois?

Oui. J’ai déjà eu l’occasion de mener des entretiens fructueux avec des représentant·es des sections – principalement de Suisse romande – mais aussi avec des membres des groupes professionnels, des conseils d’experts, des commissions ou encore avec les éditions Espazium. J’ai également eu des conversations très enrichissantes au sein du Bureau et du Comité. En dehors de la SIA, j’ai pu échanger avec la Fédération des architectes suisses (FAS), constructionsuisse, la Conférence suisse des architectes (CSA) mais aussi des hautes écoles, deux entreprises générales et des représentant·es de l’industrie de la construction – des conversations toutes plus instructives les unes que les autres.

Qu’en est-il des membres de la SIA?

J’aurais aimé pouvoir m’entretenir davantage avec eux. Malheureusement, en raison de la pandémie, seules quelques manifestations ont été maintenues et je n’ai pas pu nouer autant de contacts directs que je l’aurais souhaité. Mais je m’attends à en rencontrer un certain nombre dans les mois à venir.

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