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Rien ne se perd, tout se trans­forme

TRACÉS 2021 Décembre

22.00 CHF
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03-12-2021
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Une manufacture horlogère reconvertie en logements, un manège en maison de quartier… Cinq projets récents discutent de l’architecture de la transformation permanente.

Articles principaux

Black-out, éditorial de Philippe Morel

Rien ne se perd, tout se transforme, Marc Frochaux

La profondeur de la surface, Héloïse Gailing
Pour le transformer et le doter de trois niveaux supplémentaires de logements, l’immeuble de bureaux des Acacias à Genève a été habillé par CDAO d’une cape métallique monochrome, qui dissimule son âge, mais ne trahit pas son identité.

Place aux enfants, François Esquivié
À Sion, mijong architectes a transformé et agrandi le sous-sol d’un ancien atelier de mécanique. Leur stratégie d’intervention, reposant sur une exploitation astucieuse de l’existant, attire l’attention à plus d’un titre.

Prendre soin, Mélissa Vrolixs
En 2009, Le Locle (NE) est désigné par le magazine Bilanz comme la ville la moins attractive de Suisse. La même année, elle est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. L’histoire et les enjeux controversés de cette région se reflètent dans la transformation de la manufacture horlogère Zodiac en logements avec encadrement.

Les transformations de l’ancien manège de Genève, Isabel Concheiro
Un projet de transformation écrit toujours un nouveau chapitre de l’histoire d’un bâtiment, tout en résonnant avec les précédents. C’est le cas de la transformation de l’Ancien Manège de Saint-Léger en équipement public. Dédié à la pratique de l’équitation par les élites du 19e siècle, au stationnement de l’Hôtel de Ville au 20e, le bâtiment devient au 21e siècle un «élément de la vie civique de Genève».

Que se passe-t-il à Ritter Un?, Tiago P. Borges
Au lieu d’effacer une villa bourgeoise datant de 1930, les architectes de Aviolat Chaperon Escobar (ACE) sont parvenus à tirer ­profit des ­règlements d’une parcelle pour opérer une transformation qui s’inscrit dans une continuité de l’existant poussée à l’extrême. L’extension est étonnante par sa résolution typologique, discrète et intemporelle par son expression.