Pour les in­gé­nieurs d’Eu­ro­pe

Exercer au-delà des frontières et faire valoir son diplôme: depuis plus de 65 ans, la FEANI s’engage activement en faveur de l’internationalisation des qualifications et des disciplines, comme nous le raconte la chronique du Comité national suisse de la FEANI.

Publikationsdatum
01-04-2016
Revision
01-04-2016

La Fédération européenne d’associations nationales d’ingénieurs (FEANI), fondée en 1951, est un organisme européen regroupant huitante organisations nationales de vingt-six pays et représentant près de deux millions d’ingénieurs. La FEANI décerne le titre d’ingénieur européen (European Engineer, EUR ING) aux membres d’associations nationales qui justifient des qualifications et de l’expérience professionnelle requises.

La nouvelle chronique rédigée par Santiago Schuppisser sur les activités de la fédération entre 1952 et 2011 relate notamment les débuts du Comité national, la mise en place de l’index FEANI (qui recense les écoles et programmes d’études européens) et la création du titre EUR ING. Elle s’attarde également sur les efforts déployés pour introduire une carte professionnelle (Professional Card) reconnue par l’UE, dans le but de faciliter la libre circulation et la reconnaissance des ingénieurs dans toute l’Europe.

L’objectif de la FEANI et du groupe de travail suisse (appelé Comité national) constitué en 1952 a toujours été l’harmonisation et la protection à l’échelle européenne des études et titres d’ingénieur. Le Comité national s’est employé à instituer le titre d’ingénieur européen et à établir un registre européen sur le modèle du REG en Suisse. S’ensuivent à partir de 1966 des discussions sur une éventuelle «carte d’identité pour ingénieurs». Ce travail de pionnier débouche le 1er janvier 1970 sur l’entrée en vigueur du «Registre européen des professions techniques supérieures» sous la houlette de la Suisse. Ce registre deviendra plus tard l’index FEANI des écoles reconnues.

Dans les années 1970, les mêmes thèmes centraux continuent de préoccuper la FEANI: la reconnaissance des diplômes et la libre circulation des ingénieurs. Toutefois, le développement du registre et la création d’une carte EUR ING restent à la traîne. La fondation de l’association DACH en 1981 donne lieu à l’introduction de registres en Allemagne et en Autriche. Le 28 octobre 1987, le nouveau registre EUR ING entre en vigueur, avec la remise des premiers diplômes. Jusqu’au début des années 1990, le titre EUR ING est remis plus de 10 000 fois en Europe (et plus de 200 fois en Suisse).

En 1995, les hautes écoles supérieures sont intégrées dans l’index FEANI; un an plus tard, le club EUR ING voit le jour. Dans le sillage de l’accord de Bologne, adopté en 2000, des modifications sont apportées à l’index (document de principe EUR ING 2000). Les efforts de la FEANI quant à la directive 119 étant restés vains jusqu’en 2005, l’idée d’une carte professionnelle (Professional Card ou EUR ING Card) est relancée.

La chronique se termine par le compte rendu du congrès mondial des ingénieurs (WEC) qui s’est tenu à Genève du 5 au 11 septembre 2011 et au cours duquel l’appel de Genève est lancé avec le message suivant: «un approvisionnement en énergie à faible émissions de CO2 est réalisable et financièrement viable». Un complément d’informations est également apporté sur les activités menées par le Comité national suisse de la FEANI entre 2012 et 2014, toujours dominées par les débats sur la carte d’ingénieur.


Pour obtenir une copie de la chronique du Comité national suisse de la FEANI, veuillez vous adresser à Corinne Tavernier, bureau SIA (corinne.tavernier [at] sia.ch). La chronique est également disponible en ligne: www.sia.ch/feani

Verwandte Beiträge