L'­ar­chi­tec­te et la lut­te des clas­ses: le par­cours po­li­tique de Han­nes Mey­er

Publikationsdatum
14-09-2016
Revision
14-09-2016
Raquel Franklin
Membre fondateur du département mexicain de DOCOMOMO, Raquel Franklin dirige le centre d’architecture et de recherche à l’université Anáhuac  de  Mexico. Elle y enseigne aussi l’histoire de l’architecture moderne et contemporaine. 

Le 1er août 1930, Hannes Meyer fut renvoyé du Bauhaus, non en raison de ses qualités de directeur ou de ce que l’Ecole avait réalisé sous sa direction, mais parce qu’il avait fait un don au Fonds d’aide internationale des ouvriers pour aider les mineurs de Mansfeld en grève1. Ce fait constituait une preuve suffisante pour qu’on l’accuse de se livrer à des activités politiques. Durant son mandat, et comme son prédécesseur Walter Gropius, il avait fait valoir la neutralité politique du Bauhaus et sa non affiliation à un quelconque parti politique ; il lui fut toutefois reproché d’avoir autorisé le développement d’une fraction communiste étudiante au Bauhaus (KOSTUFRA). Ce n’est qu’après avoir écrit sa lettre de démission à Fritz Hesse, le bourgmestre de Dessau, et expliqué sa situation devant l’élite des architectes soviétiques, que Meyer se réclama du marxisme, quoique d’un point de vue surtout culturel.

Ces trois années passées au Bauhaus furent essentielles dans la définition de ses opinions politiques. Au mois de février 1927, au cours d’une discussion avec Gropius sur les termes de son contrat en tant que directeur du département d’architecture, il avait fait quelques allusions à ses tendances gauchistes, tout en restant très modéré : « La tendance fondamentale de mon enseignement sera fonctionnelle, collectiviste et constructiviste dans le sens de ABC et du Monde nouveau.2 »

ABC faisait référence à l’organisation architecturale d’avant-garde et de gauche dirigée par El Lissitzky et Mart Stam, pour laquelle Meyer avait édité un numéro de son magazine ABC Beiträge zum Bauen ; le « Monde nouveau » était un article qu’il avait récemment publié dans la revue Das Werk. « Die neue Welt » marque en effet un tournant, non seulement dans sa carrière d’architecte, mais aussi dans sa conception d’une époque nouvelle, marquée par le progrès technologique, de nouveaux moyens de communication, et une science mécanisée. Dans le « Monde nouveau », il déclare abandonner la tradition pour l’innovation et remplacer le localisme par l’universalisme. Nous n’avons pas besoin de langue locale et nous apprenons l’Esperanto, écrit-il ; de même, les théâtres et les musées deviennent des lieux obsolètes : « Les témoins de notre temps sont déjà là : foires industrielles, silos à grains, music-halls, aéroports, chaises de bureau, objets standard. Toutes les choses de ce monde sont le produit d’une formule : la fonction multipliée par l’économie3. » La standardisation et la production de masse sont devenues les impératifs de ces temps nouveaux. Dans le « Monde nouveau », il n’y avait pas de place pour l’individualisme ; seule comptait l’œuvre collective. « La coopération conquiert le monde. La communauté prévaut sur l’individu4. »

A priori, les idées de Meyer convenaient à Gropius ; comme Ise Gropius l’écrit dans son journal, il avait fait une très bonne première impression : « Gropius avait écrit à Hannes Meyer, lui demandant si lui ou son associé aimeraient venir au Bauhaus diriger le département d’architecture. Lors de l’inauguration du Bauhaus, nous l’avons beaucoup apprécié et nous espérons que lui ou son associé acceptera le poste5. » Toutefois, Meyer avait déjà des doutes quant à la position qu’il avait défendue dans le « Monde nouveau », comme il le reconnaît dans une lettre à Willy Baumeister : « J’ai aussi le sentiment de me trouver à un carrefour de ma vie et je me surprends à glisser de plus en plus de la droite vers la gauche ; par exemple, il me semble que le « Monde nouveau » fait trop de compromis ; il n’est pas assez anarchique, et il est aussi trop maniéré6. » Alors pourquoi a-t-il proposé le « Monde nouveau » comme modèle d’enseignement ? Etait-ce trop risqué d’adopter une position plus radicale devant Gropius ? Cela aurait-il réduit ses chances d’obtenir le poste ? A moins que, plus simplement, il n’eût pas encore trouvé sa voie. Il y avait peut-être un peu de tout cela. Malgré ses doutes sur cette offre d’emploi et sur ses futures relations avec Gropius, il avait besoin du Bauhaus pour retrouver une certaine stabilité dans sa vie. Sur le ton de la plaisanterie, il s’était demandé s’il n’était pas en train de vivre la crise de la quarantaine ; c’était probablement le cas7. En 1926, à l’époque où il écrivait « Le Monde nouveau », sa vie était en train de se transformer radicalement : il avait ouvert un cabinet avec Hans Wittwer et, surtout, il avait quitté la communauté de Freidorf pour faire plus facilement la navette entre Bâle et Menton.

La communauté de Freidorf, conçue en 1919 pour l’Union suisse des coopératives de consommation (VSK), a non seulement été le premier projet d’envergure de Meyer, mais elle a aussi joué un rôle essentiel dans son évolution politique. Le VSK n’était pas un simple commanditaire ; Meyer avait rejoint la coopérative en 1920 et avait travaillé en étroite collaboration avec son directeur, Bernhard Jaeggi, à la fois pour le projet architectural et le développement idéologique de la coopérative. Jaeggi était pour lui un mentor qui avait beaucoup de choses à lui enseigner et pouvait l’aider à étoffer ses opinions sur la société. Jaeggi l’initia également aux idées de Johann Heinrich Pestalozzi sur la société et l’éducation, lesquelles se révéleraient essentielles dans son approche de l’éducation. Mais son adhésion au mouvement de la coopérative n’était pas une coïncidence. Ayant été le tuteur d’Oskar Schär après la mort de son père, Meyer avait étudié de près les idées de Johann Friedrich Schär et, pendant son séjour en Allemagne, il eut également l’opportunité d’étudier les concepts d’Adolf Damaschke sur le Mouvement de la réforme foncière. En 1926, toutefois, il avait le sentiment que le système de la coopérative, même s’il était une réponse positive à la société dans un contexte capitaliste, n’était pas assez radical, du moins à ses yeux. Freidorf, comme il l’a déclaré, était « le produit d’une époque incompréhensible et d’une situation complexe ; un compromis absolu. D’un point de vue social, c’était un hybride entre l’individu et la vie en société ; d’un point de vue formel, un compromis entre la ville et la campagne8. »

Le 1er avril 1927, Meyer accepta le poste au Bauhaus et emménagea avec sa famille à Dessau. Bientôt, la bonne impression qu’il avait faite sur Ise changea, en raison d’une divergence idéologique sur la question de l’aide domestique. Elle écrit dans son journal :

«J’ai entendu dire par Mlle Scheper que le mariage entre M. et Mme Meyer connaît bien des troubles. Meyer oblige sa femme à se soumettre à ses idées et agit de manière trop dogmatique et théorique avec elle. Son opinion qu’on ne doit pas avoir de domestique – une discussion que nous avons déjà eue avec Mart Stam – désavantage beaucoup trop sa femme. De son côté, il est évident que Meyer ne se souviendrait pas un instant de ce qu’il aurait fait sans secrétaire au moment où il était débordé de travail ; ce qui est essentiellement la même chose. On ne peut pas vivre contre son époque, comme il le voudrait 9

Les divergences de vue entre les Gropius et les Meyer s’intensifièrent. Dès qu’il prit la direction du Bauhaus, Meyer transforma radicalement l’orientation de l’école. Dans son article « Bauhaus et société », il dénonce le formalisme imposé par Gropius et apporte une nouvelle direction à l’école, visant à donner une forme harmonieuse à la société :

« Nous voyons le travail comme une recherche de la forme harmonieuse de l’existence. Nous ne recherchons pas de style Bauhaus ou de mode Bauhaus. Pas d’ornementation puérile de surface, disposée horizontalement et verticalement, et saupoudrée de néoplasticisme. Nous ne recherchons pas des constructions géométriques ou stéréométriques, étrangères à la vie et antagonistes aux fonctions. (Ainsi, le but ultime de tout travail au Bauhaus est de réunir toutes les forces de vie et de création propices au développement harmonieux de notre société10.»

Le programme fut donc modifié selon ces prérogatives et Meyer réussit à commercialiser les travaux réalisés dans l’école, chose que Gropius avait souhaité mais sans jamais vraiment le concrétiser. Il fit en sorte que les travaux des étudiants répondent à de vraies commandes et il encouragea le travail collectif. Des papiers peints, des lampes et d’autres produits furent fabriqués en série et distribués ; même le département d’architecture répondit à de vrais appels à projet. Des expositions itinérantes et des publicités pour l’atelier faisaient la promotion des produits du Bauhaus, et les premiers signes de succès économique ne tardèrent pas à se faire ressentir. La nouvelle orientation de l’école encourageait aussi l’engagement politique des étudiants, notamment au parti communiste, et Meyer ne fit rien pour l’empêcher. En raison des troubles politiques à Dessau et de la pression exercée par le bourgmestre Fritz Hesse, la tête de Meyer fut bientôt sacrifiée : la donation en soutien aux grévistes de Mansfeld fut le prétexte idéal.

Grâce au soutien que lui apportèrent les cercles communistes, Meyer put finalement s’exiler en Union soviétique avec un contrat de professeur à l’institut WASI. Il se mit à travailler sans relâche, d’abord au GIPROWTUS aux côtés de la « Brigade du Bauhaus », formée par les étudiants qui l’avaient suivi, puis au GIPROGOR11 avec ses collègues russes. Un autre cap fut franchi lorsqu’il rejoignit le groupe d’architectes VOPRA, proche des préceptes staliniens et déterminé à éliminer ce qu’il restait de l’avant-garde soviétique, à savoir l’OSA constructiviste et l’ASNOVA rationaliste. Etait-ce de l’opportunisme politique ? C’est possible. En tous les cas, cela ne fit pas avancer sa situation. De fait, les étudiants qui l’avaient acclamé à son arrivée, dont Mordwinow et Alabian, finirent par lui tourner le dos12. Par ailleurs, il n’arrêtait pas de se plaindre de ses conditions de logement et de son bas salaire. A cause de son statut d’étranger, il perdit son emploi, ce qui le décida à quitter le pays en 1936. Dans tous les cas, son engagement et son soutien au Parti communiste est indéniable. Il consacra beaucoup de temps à apprendre le russe et désirait s’inscrire au Parti pour approfondir ses connaissances politiques. En tant qu’étranger, il put aussi établir un réseau de relations avec d’autres étrangers qui se révélerait utile par la suite, en particulier pendant son séjour au Mexique. Cette expérience lui a également permis de faire de la propagande pour l’Union soviétique pendant ses voyages en Europe, notamment en Tchécoslovaquie13. En 1934, Meyer connut une période d’activités politiques intense et, même pendant ses vacances en Suisse, il consacra beaucoup de son temps au Parti. Pourtant, ses effort furent vains. De retour en Suisse en 1937, il expliqua à Nikolaï Kolli pourquoi il avait quitté la Russie. Si les raisons qu’il invoque étaient surtout d’ordre économique et professionnel, la plus importante était pour lui liée à la politique : il reconnaissait qu’en tant qu’étranger, il lui avait été impossible de véritablement prendre part à la construction du pays. Il écrit : « Mais je suis un Européen de l’Ouest, un mélange d’Allemand et de Huguenot, et il m’est donc impossible de contribuer à une architecture soviétique ‹ nationale ›. Pour vous et vos collègues, je serai toujours un rationaliste froid et méthodique, c’est-à-dire (du moins pour le moment) un incompétent. C’est pour cette raison que je suis parti15 ! »

Après la tentative avortée de fonder un institut en Espagne à cause de la guerre civile, Meyer et sa femme Lena décidèrent de revenir vivre en Suisse. Dans sa patrie, Meyer eut un rôle plus actif dans la politique. A Genève, il participa à l’émission de radio hebdomadaire Le monde vu de Genève, une émission démocratique en allemand dirigée contre les Nazis, et vécut à Paris, à Prague, etc., où il prit part à la résistance antifasciste16. En même temps, il cherchait une opportunité pour s’installer ailleurs, car dans le climat de droite qui régnait dans le pays, il voyait peu de possibilités d’évolution professionnelle et idéologique. Le seul projet qu’il mena à bien pendant ces trois années en Suisse, entre 1936 et 1939, fut le foyer pour enfants de Mümliswil, une commande de son ancien client et ami Bernhard Jaeggi.

Via Alfons Goldschmidt, Meyer essaya d’obtenir un poste de professeur dans une université américaine, mais, sur les conseils de celui-ci, il décida de partir s’installer au Mexique. En 1938, il mit pour la première fois les pieds dans le pays pour assister à la 16e Conférence internationale sur l’urbanisme et l’habitat, lui donnant ainsi l’occasion d’avoir une idée du milieu professionnel et d’évaluer ses chances d’y travailler17. Ce voyage fut une réussite à plusieurs niveaux : il donna une conférence à la San Carlos Academy, fut invité à créer un institut d’urbanisme dans le nouvel Institut Polytechnique, et rencontra Vicente Lombardo Toledano, le chef de la Confédération des travailleurs. Celui-ci l’introduisit dans divers cercles politiques, ainsi qu’à l’Atelier des arts graphiques populaires. Il rejoignit également la Ligue culturelle pro-allemande, comme première étape à l’organisation des exilés allemands, et reprit contact avec d’anciennes connaissances, dont son ami de Bâle Fritz Sulzbachner qui lui servit de référence auprès des autorités mexicaines.

C’est au Mexique que Meyer fut le plus actif en politique, et, comme par le passé, il pâtirat des conséquences de son engagement. Quand Hannes Meyer, sa femme Lena et leur fille Lilo arrivèrent au Mexique en juin 1939, il considérait que ce pays faisait partie « des démocraties les plus avancées au monde18 », mais très vite il se trouva confronté à ce qui allait caractériser les dix années suivantes de son existence : la bureaucratie, l’inefficacité et la corruption. Déjà à l’Institut, son affiliation politique au stalinisme rencontra une forte opposition, principalement de la part de trotskistes comme Juan O’Gorman, qui, aux dires de Meyer, l’accusa d’avoir participé à l’assassinat de Trotski. Ces accusations le poussèrent à démissionner de son poste à l’Institut Polytechnique le 21 juin 194119. Meyer reprocha aussi à Sultzbachner, devenu trotskiste, et à Diego Rivera, d’avoir porté de fausses accusations contre lui, notamment à la commission Dies du Sénat américain où Rivera le dénonça comme un agent du GPU20.

Après sa démission de l’Institut en 1941, Meyer travailla pour plusieurs organisations publiques, d’abord au Secrétariat du travail, puis pour la Sécurité sociale mexicaine (IMSS), et enfin au Comité d’administration du programme fédéral de construction d’écoles (CAPFCE). Dans la plupart de ces institutions, et notamment à l’IMSS, il déplorait l’attitude réactionnaire de certaines personnes : « Quand un comportement réactionnaire devient manifeste, il faut entreprendre quelque chose de complètement différent.21 »

Les activités que Meyer mena dans ce pays n’étaient cependant pas limitées à son milieu professionnel. Dès son arrivée, il se rallia à des groupes d’exilés antifascistes, comme le Heinrich Heine Club, un club d’intellectuels allemands, et le groupe italien Alianza Giuseppe Garibaldi. Il mena plusieurs campagnes d’aide aux réfugiés, notamment pour l’achat de machines à écrire, dont l’une fut donnée à Anna Seghers ; il s’occupa de la conception de pavillons pour le Comité d’aide de l’URSS et le Comité antifasciste lors de la Foire du livre de 1943, et se chargea de la publication du « Livre noir de la terreur nazie en Europe ». Toutefois, ses rapports avec la direction du Freies Deutschland Bewegung devinrent tendus, notamment à propos de la création d’une branche allemande du Parti communiste.

Comme le rapporte Leo Katz : « J’avisai les camarades sur le fait que Hannes Meyer, dès le premier jour de notre arrivée, s’était prononcé contre la création d’un groupe allemand dans le Parti mexicain ; le 9 février 1941, il avait fait remarquer à son domicile, en présence d’un représentant du Parti mexicain, [Dionisio] Encina, et d’un groupe d’intellectuels, que la création d’un groupe allemand n’avait rien de certain, que ce n’était qu’un rêve, et qu’il ne serait fondé sous aucun prétexte. »22

En tant que membre du Heinrich Heine Club, Meyer donna une conférence sur l’Union soviétique à l’Université des travailleurs et resta proche de l’ambassade soviétique. Pourtant, Meyer ne se sentit jamais complètement à son aise dans la société mexicaine ; il était très critique à l’égard du système politique et de presque tout le monde, comme il l’écrit à Paul Artaria en 1939 : « C’est la première fois de ma vie que je vois un pays où rôdent autant de fumistes, d’escrocs, d’arnaqueurs, d’espions, etc. Cela part du Ministère et ça descend jusqu’aux bas-fonds. On rencontre ces charlatans dans des blagues, mais ici ils existent pour de vrai. Et on se retrouve victime de l’un de ces chiens (…)23 »

Ses dernières années au Mexique furent pour lui une grande déception. Après la crise économique de 1947, Meyer présagea l’influence croissante des Etats-Unis sur l’économie et même sur la culture. Il n’avait donc plus rien à y faire. Il écrit :

« La question de la morale est celle qui nous pose actuellement le plus de problèmes, et puis, il y a aussi la question de trouver un moyen de rentrer en Europe. Nous pensons que le Mexique, comme toute l’Amérique latine, souffrira longtemps de l’invasion des Etats-Unis dans le secteur de l’importation, et les Etats-Unis feront tout leur possible pour inonder ces pays avec leurs marchandises, leurs opinions, leur politique et leur… culture24. »

Meyer rêvait de participer à la reconstruction de l’Europe, mais son état de santé et les conseils de certains de ses amis le freinèrent. En 1949, il revint s’installer en Suisse et vécut dans le canton du Tessin jusqu’à sa mort en 1954.


Notes

1. Hannes Meyer, «Mi dimisión del Bauhaus, Carta Abierta al Burgomaestre Hesse, Dessau », in Meyer, Hannes, El Arquitecto en la lucha de clases y otros escritos, Gustavo Gili, S.A : Barcelone, 1972, p.107.

2. Hannes Meyer, « Letter to Walter Gropius », 16 février 1927, in the Getty Center for the History of Art and the Humanities, Bauhaus Correspondence, 870570-1.

3. Hannes Meyer, « The New World, 1926 », in Schnaidt, Claude, Hannes Meyer : Buildings, Projects and Writings (NY, Londres, Taufen : Architectural Books-Tiranti-Niggli, 1956).

4. Idem.

5. Ise Gropius, Journal, 12 décembre 1926, in Bauhaus Archiv, Gropius, Ise (1897-1983), Persönliche Dokumente/Tagebuch, Mappe 10, Inv #1998155.

6. Hannes Meyer, « Letter to Willy Baumeister », 13 février 1927, in Archiv des Instituts für Geschichte und Theorie der Architektur, GTA/ETH. Cat. 28-K-S.

7. Hannes Meyer, « Letter to Willy Baumeister », 1er décembre 1926, in GTA/ ETH. Cat. 28-K-S.

8. Hannes Meyer, « Siedlung Friedorf 1925 », in Meyer, Hannes, El Arquitecto…, op. cit., p. 84.

9. Ise Gropius, 23 juin 1927, Journal, op. cit.

10. Hannes Meyer, « Bauhaus and Society, 1929 », in Schnaidt, op. cit.

11. Le GIPROWTUS était un Institut pour la construction de lycées techniques. Le GIPROGOR était un Institut national pour le développement urbain. 

12. Hannes Meyer, « Letter to Nikolai Kolli », 29 juillet 1937, in Hannes Meyer 1889-1954 Architekt, Urbanist, Lehrer, Ernst & Sohn, 1989, p. 291.

13. Voir mon article « The Jewish Autonomous Region and the Czechoslovakian Jews : Hannes Meyer Writes on Birobidzhan », Architektura & Urbanizmus, vol. XLVII, No. 1-2, Bratislava, 2013, pp. 72-83.

14. Hannes Meyer, « Letter to Lisbeth Oestreicher », 10 février 1934, in Bauhaus-Archiv Berlin, Inv. #11792/9. 

15. Hannes Meyer, « Letter to Nikolai Kolli », 29 juillet 1937, op. cit., p. 291.    

16. Hannes Meyer, « Letter to Margaret Keller-Dambeck », 5 mai 1947, Archiv des Deutsches Architektur Museums, DAM 82/1-842(12).

17. Cfr., Kießling, Wolfgang, Brücken nach Mexiko, Dietz Verlag, Berlin, 1989, pp. 256-257. 

18. Hannes Meyer, « Experiencias de Urbanismo », in Arquitectura y Decoración (1938) no. 12, pp. 252-257.

19. Cfr. Hannes Meyer, « Letter Paul Artaria ». Date inconnue. DAM 82/1-784(17).

20. Idem.

21. Hannes Meyer, « Letter to Paul Artaria », 2 octobre 1945, DAM 82/1-784 (26).

22. Institut für Marxismus-Leninismus beim Zentral-Komitee der SED, Zentrales Parteiarchiv #6512. Cité dans Kießling, Wolfgang, Alemania Libre in Mexiko, 1941-46, Band 1, Akademie Verlag, Berlin 1974, pp. 46-47.

23. Hannes Meyer, « Letter to Paul Artaria », 16 décembre 1939. DAM 82/1-784 (31).

24. Hannes Meyer, « Letter to Hans Berger », 5 mai 1949, DAM 82/1-864(50)

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